«Si on m'a sollicitée, c'est aussi parce que j'ai un profil assez différent des autres membres de la présidence. Je viens d'un milieu rural et j'ai fait un apprentissage», raconte la conseillère nationale samedi dans le quotidien fribourgeois.
Contactée en décembre déjà, juste après l'élection de la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider, elle a décidé de se lancer après un temps de réflexion. «Il fallait aussi que j'obtienne le soutien de ma famille», explique la quarantenaire.
Si elle accède au poste de vice-présidente du PS, Valérie Piller Carrard dit vouloir montrer que le Parti socialiste est divers en ramenant la sensibilité du terrain et les préoccupations de la population auprès de la présidence. «J'aimerais lui amener un peu de bon sens terrien», avance-t-elle.
Faut-il comprendre que le parti à la rose doit redevenir plus populaire? «Nos luttes sont restées les mêmes», répond la Fribourgeoise, qui se dit convaincue que le PS restera le deuxième parti de Suisse à l'issue des élections fédérales. «Le PS a toujours su se démarquer des autres partis sur les questions sociales et d'égalité. C'est ce message qu'on doit faire passer», précise-t-elle.
(ATS)