«L'offensive militaire des talibans est en contradiction directe avec leur engagement à un règlement négocié du conflit et au processus de paix de Doha», indique un communiqué conjoint du chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell et du commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic.
Attaques contre l'ONU
L'UE a condamné en particulier l'attaque menée récemment contre les bureaux de la Mission de l'ONU (Unama) dans la province de Herat, l'offensive à Lashkar Gah qui a causé la mort d'au moins 40 civils et l'attentat qui a visé mardi le ministre afghan de la Défense Bismillah Mohammadi, faisant huit morts.
«Cette violence insensée inflige d'immenses souffrances aux citoyens afghans et accroît le nombre de personnes déplacées dans le pays, à la recherche de sécurité et d'un abri», poursuit le texte.
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Violation des droits humains
Le communiqué souligne aussi que les zones contrôlées par les talibans sont le théâtre de violations des droits humains «telles que des exécutions arbitraires et extrajudiciaires de civils, des flagellations publiques de femmes, ainsi que la destruction d'infrastructures».
«Certains de ces actes pourraient constituer des crimes de guerre et devront faire l'objet d'une enquête. Les combattants ou commandants talibans responsables devront rendre des comptes», conclut le texte.
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Quand les forces internationales se retirent, les talibans dansent
Les talibans ont annoncé mercredi qu'ils allaient lancer de nouvelles attaques contre des responsables du gouvernement afghan, tout en continuant de combattre pour le contrôle de plusieurs grandes villes assiégées.
Les talibans se sont emparés ces trois derniers mois de vastes territoires ruraux et de postes-frontières clés lors d'une offensive éclair lancée à la faveur du retrait des forces internationales, qui doit être complètement achevé d'ici le 31 août.
(ATS/dg)