Après l'attaque contre Donald Trump, le Secret Service n'est pas tranquille. Et pour cause! De plus en plus de détails sur le dispositif de sécurité autour de l'ex-président remontent à la surface. Les critiques à l'encontre du service ne faiblissent pas.
Avant l'attaque à son encontre, Donald Trump aurait déjà demandé à plusieurs reprises, au cours des deux années précédant la tentative d'assassinat, des mesures de sécurité supplémentaires lors de ses apparitions publiques. Mais le Secret Service aurait refusé, comme le rapporte le «New York Post». Selon des initiés, Donald Trump aurait demandé plus d'agents pour le protéger, de détecteurs de métaux et de tireurs d'élite. Mais le Secret Service aurait affirmé ne pas disposer de ressources suffisantes.
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Après le démenti, l'aveu
Dans un premier temps, le Service a nié ces allégations. Mais quelque temps plus tard, le porte-parole du Secret Service Anthony Guglielmi l'a finalement admis au «Washington Post». Il confirme qu'il existe «des cas où des unités ou des ressources spéciales n'ont pas été mises à disposition». A la place, des partenaires régionaux ou locaux ont été réquisitionnés pour assurer une protection supplémentaire. Pour défendre ses révélations tardives, Anthony Guglielmi assure qu'il n'a été informé de cette situation qu'après coup.
Cet aveu intervient au moment où des vétérans de haut rang de l'agence ont révélé que les exigences imposées au Secret Service devenaient plus complexes. L'agence serait obligée de prendre des décisions difficiles alors que la liste des personnes à protéger s'allonge et que les ressources sont limitées.
Dans une déclaration, le porte-parole a ajouté: «Le Secret Service a une mission vaste, exigeante et compliquée. Chaque jour, nous travaillons dans un environnement dynamique de menaces pour nous assurer que les personnes que nous protégeons sont en sécurité lors de divers événements, voyages et autres milieux difficiles. Nous adoptons une stratégie globale et multidimensionnelle afin de trouver un équilibre entre les ressources humaines, la technologie et les besoins opérationnels spécifiques.»
«Un nombre sans précédent de policiers»
Pour rappel, le week-end dernier, Thomas Crooks, 20 ans, a tiré sur l'ancien président américain depuis un toit. Il l'a blessé à l'oreille et un pompier qui se trouvait dans la foule est décédé.
Malgré le choc, Donald Trump poursuit sa campagne électorale. Le Secret Service a énormément renforcé son dispositif après l'attaque contre l'homme de 78 ans. Lors d'une apparition samedi dans l'Etat du Michigan, il a été accompagné d'un «nombre sans précédent de policiers», ajoute-t-on.