Un bouton a priori anodin a fait basculer la vie de l'influenceuse australienne Rachel Olivia. Fin 2022, la jeune mère de 32 ans a découvert une tâche inhabituelle sur son front. Pas de quoi s'inquiéter, se dit-elle. Après tout, la bosse ressemblait à une impureté normale de la peau.
Lorsque le bouton est devenu de plus en plus infecté, l'Australienne a finalement consulté un médecin. Celui-ci a pensé que la jeune femme avait simplement «trop appuyé» sur la zone. Un diagnostic erroné… Le bouton ne disparaissait pas, s'étendait et s'agrandissait de plus en plus.
«Elle ne guérissait pas»
«J'ai laissé la blessure pendant un an», raconte la jeune femme sur TikTok. «Elle ne guérissait tout simplement pas, alors j'ai écouté mon instinct et j'ai insisté pour qu'elle soit réexaminée par des spécialistes.»
Deux ans après l'apparition des premiers signes, un dermatologue a finalement constaté que l'excroissance était maligne. Cela a été un choc, comme elle l'explique à la plateforme d'information australienne news.com.au.
Rachel Olivia a suivi une chimiothérapie. «Heureusement, c'est un carcinome basocellulaire et non un mélanome.» Le carcinome basocellulaire est la forme la plus courante de cancer de la peau et apparaît souvent sur le visage. L'aspect typique de ce type de cancer est une bosse blanchâtre, cireuse. Mais la zone peut aussi avoir un aspect brunâtre et squameux.
«C'était une période difficile»
Sur le site internet de l'Hôpital universitaire de Zurich, il est présenté différentes options de traitement. «L'ablation chirurgicale est le traitement standard. Celle-ci peut être réalisée avec une technique spéciale, avec une marge de sécurité aussi petite que possible. Avec cette technique, le tissu excisé est évalué au microscope immédiatement après l'ablation.» On peut ainsi déterminer si toute la tumeur a pu être enlevée. On peut ensuite traiter par radiothérapie, rayons X et médicaments.
Chez la jeune femme de 32 ans, la chimiothérapie a heureusement fonctionné. Il se peut néanmoins que les restes de la tumeur doivent être enlevés par voie chirurgicale. «Cela a été une période difficile, je l'admets. J'ai un petit bébé, alors j'ai dû faire attention à ce qu'aucune des crèmes n'entre en contact avec mon fils», raconte-t-elle.
«Portez un chapeau et utilisez de la crème solaire»
L'influenceuse s'est donné pour mission d'informer ses followers sur les réseaux sociaux sur la maladie et les signes d'alerte. Dans une série de vidéos, elle explique à quoi il faut faire attention et comment elle gère sa vie avec la maladie.
Rachel Olivia met en garde contre le rayonnement solaire accru qui règne actuellement en Australie. Certes, elle n'a jamais été du genre à «s'exposer longtemps au soleil». «J'ai toujours été connue pour être la plus prudente», dit-elle. Malgré tout, elle a sous-estimé le danger. «Dans ma jeunesse, j'ai eu quelques coups de soleil violents… et cela a suffi.» Elle donne quelques conseils à sa communauté: «Portez un chapeau et utilisez de la crème solaire!»
Les utilisateurs semblent apprécier les efforts de Rachel Olivia. «Grâce à toi, j'ai maintenant pris mon premier rendez-vous chez le dermatologue», écrit un utilisateur. Un autre utilisateur ajoute: «On a effectivement détecté quelque chose chez moi. Merci d'attirer l'attention sur ce sujet.»