Trump retire à Biden, Harris et Blinken leur accès aux informations confidentielles
Le président américain Donald Trump a mis à exécution vendredi sa menace de retirer l’accès aux renseignements classés confidentiels à son prédécesseur Joe Biden et plusieurs personnalités démocrates, dont Kamala Harris, Hillary Clinton et Antony Blinken.
«Je charge par la présente chaque dirigeant de département exécutif ou d’agence (…) de révoquer toutes les habilitations de sécurité en vigueur détenues par les individus susmentionnés», y écrit Donald Trump.
Les anciens présidents américains et responsables en matière de sécurité nationale conservent habituellement un accès aux informations sensibles.
Arrivée au Venezuela de 199 migrants expulsés des Etats-Unis
Un avion en provenance du Honduras avec à son bord 199 migrants expulsés des États-Unis est arrivé tôt lundi matin au Venezuela, ont annoncé les autorités, marquant la reprise des vols de rapatriement après un différend sur la politique migratoire de Donald Trump.
«Aujourd'hui, nous recevons 199 compatriotes», a déclaré le ministre de l'Intérieur vénézuélien Diosdado Cabello à l'aéroport international de Maiquetia de la capitale Caracas.
Trump «veut nous briser, nous ne le laisserons pas faire» dit le Premier ministre canadien
Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a estimé dimanche que le président américain cherchait à «briser» le Canada pour le «posséder» promettant de s'y opposer.
Donald Trump «veut nous briser pour que l'Amérique puisse nous posséder», a déclaré Mark Carney. Mais «nous ne laisserons pas faire», a promis le chef du gouvernement canadien en annonçant le déclenchement d'élections pour obtenir un «mandat fort» pour faire face à Donald Trump.
Mark Carney a aussi annoncé l'organisation d'élections législatives anticipées le 28 avril, sur fond de guerre commerciale et de fortes tensions avec les Etats-Unis.
Source: AFP
L'épouse du vice-président américain en visite officielle jeudi au Groenland
Usha Vance, épouse du vice-président américain JD Vance, sera en visite officielle au Groenland de jeudi à samedi, a annoncé dimanche la Maison Blanche, au moment où Donald Trump affiche sa volonté, depuis son retour, au pouvoir d'annexer ce territoire autonome du Danemark.
La Seconde dame «voyagera avec son fils et une délégation des Etats-Unis pour visiter des sites historiques, apprendre l'héritage groenlandais, et assister à l'Avannaata Qimussersu, la course nationale de chiens de traîneaux du Groenland», a fait savoir la Maison Blanche dans un communiqué.
«Mme Vance et la délégation sont enthousiastes à l'idée d'assister à cette course monumentale et de célébrer la culture et l'unité groenlandaises», précise le communiqué. Revenu à la Maison Blanche fin janvier, Donald Trump martèle depuis plusieurs mois sa volonté de mettre la main sur le Groenland, sans exclure la force.
Source: AFP
Les Etats-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500'000 migrants
L'administration du président américain Donald Trump a annoncé vendredi mettre fin par ordonnance au statut légal de plus de 500'000 migrants latino-américains, leur donnant quelques semaines pour quitter le pays.
Cette décision concerne environ 532'000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre d'un programme lancé en octobre 2022 par le prédécesseur de Trump, Joe Biden, et élargi en janvier de l'année suivante.
Source: AFP
Trump «veut établir une relation de confiance» avec l'Iran
Le président américain Donald Trump «veut établir une relation de confiance» avec l'Iran, a déclaré son émissaire Steve Witkoff. Le 7 mars, Donald Trump a révélé avoir envoyé une lettre à Téhéran pour proposer au pays de reprendre les négociations sur le nucléaire sous peine d'action militaire. Téhéran avait alors dénoncé une «menace».
Donald Trump «est ouvert à l'opportunité de faire un grand ménage avec l'Iran et [...] qu'il redevienne une grande nation».
Source: AFP
Trump dit ne pas avoir signé la déclaration de recours à une loi du XVIIIe siècle contre des migrants.
Donald Trump a affirmé vendredi qu'il n'était pas le signataire de la déclaration d'utilisation d'une loi d'exception, utilisée jusqu'alors uniquement en temps de guerre, pour chasser du territoire des migrants accusés d'être des criminels.
Quelques heures plus tôt, le juge James Boasberg, qui avait suspendu ces expulsions la semaine précédente, s'était inquiété lors de l'audience au tribunal fédéral de Washington des répercussions «incroyablement problématiques» du recours à cette loi.
Autre coup porté à la crédibilité de l'administration Trump en la matière, la communauté américaine du renseignement a conclu dans un récent rapport que le gang vénézuélien Tren de Aragua, décrété «organisation terroriste» par Washington et officiellement visé par l'invocation de cette loi, n'était pas un instrument du régime du président Nicolas Maduro, selon le New York Times
Le Venezuela ramène des migrants du Mexique, Washington exige la reprise des rapatriement
Plus de 300 migrants vénézuéliens bloqués au Mexique sont arrivés jeudi à Caracas dans un avion affrété par les autorités de leur pays, alors que Washington exige la reprise des vols de rapatriement des Etats-Unis vers le Venezuela.
Cinq jours après l'expulsion par les Etats-Unis vers une prison au Salvador de Vénézuéliens accusés d'appartenir à des gangs criminels, 311 migrants venus du Mexique ont été accueillis par le ministre vénézuélien de l'Intérieur Diosdado Cabello à l'aéroport international Simon Bolivar à Maiquetia, a constaté une journaliste de l'AFP.
Selon le gouvernement, il s'agit de migrants qui voulaient rallier les Etats-Unis mais ont décidé de renoncer. «Merci! Merci!», ont crié des migrants de retour, qui ont chanté l'hymne national vénézuélien dans l'avion, selon les images retransmises en direct à la télévision publique.
L'administration du président Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l'immigration illégale l'un de ses chevaux de bataille, a exigé jeudi la reprise des vols de rapatriement de migrants des Etats-Unis vers Caracas. «Maduro doit cesser de mentir et programmer des vols de rapatriement réguliers et hebdomadaires», a lancé le département d'Etat sur X.
Un chercheur indien arrêté aux Etats-Unis, son expulsion bloquée par un juge
Un chercheur indien titulaire d'un visa aux Etats-Unis a été arrêté cette semaine en vue d'être expulsé du pays car accusé d'être proche du Hamas palestinien par le gouvernement de Donald Trump, qui multiplie les attaques contre le monde universitaire.
Un juge fédéral, saisi par son avocat et l'organisation de défense des droits humains ACLU, a ordonné jeudi soir que Badar Khan Suri ne soit pour l'instant pas expulsé du pays, le temps d'étudier le fond du dossier.
«Arracher quelqu'un à son domicile et à sa famille, lui retirer son statut migratoire et le détenir sur l'unique base d'une opinion politique constitue une tentative claire du Président Trump de faire taire la dissidence», a tonné dans un communiqué Sophia Gregg, avocate pour l'ACLU de Virginie, estimant son arrestation «manifestement anticonstitutionnelle».
Badar Khan Suri menait des «recherches doctorales sur la construction de la paix en Irak et en Afghanistan» à l'université de Georgetown à Washington, selon un communiqué de la prestigieuse institution, qui précise «ne pas avoir reçu d'explication pour sa détention». Celle-ci survient dans un contexte de craintes grandissantes du monde scientifique sur la liberté de la recherche aux Etats-Unis depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Source: AFP.
Trump a signé un décret visant à «éliminer» le ministère de l'Education
Le président américain Donald Trump a signé un décret visant à démanteler le ministère de l’Education. Il s’agit, selon lui, du début de ses efforts pour éliminer ce département «une bonne fois pour toutes», a déclaré le républicain lors d’une cérémonie à la Maison Blanche.
Le décret ordonne à la ministre de l’Education, Linda McMahon, de prendre toutes les mesures nécessaires pour réduire les fonctions du ministère au strict minimum. La suppression complète du département nécessiterait toutefois l’approbation du Congrès.
Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, le ministère ne devrait à l’avenir conserver que des fonctions minimales, comme l’attribution de bourses et certaines aides financières. Trump a précisé que ces programmes seraient confiés à d’autres agences, qui sauraient «très bien s’en occuper».
Source: AFP
«C'est du terrorisme intérieur», des voitures Tesla ont été vandalisées aux Etats-Unis
La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a qualifié de «terrorisme intérieur» les actes de vandalisme à l'encontre de véhicules Tesla, une marque appartenant à Elon Musk, proche conseiller du président Donald Trump chargé de tailler dans les dépenses publiques.
«La série d'attaques violentes contre Tesla n'est rien de moins que du terrorisme intérieur», a dénoncé Pam Bondi dans un communiqué mardi soir, précisant que son ministère avait «déjà inculpé plusieurs auteurs de ces actes en prenant cela en compte».
«Nous poursuivrons les enquêtes et ferons chèrement payer les personnes impliquées, y compris celles qui opèrent dans l'ombre pour coordonner et financer ces crimes», a-t-elle ajouté. Cette prise de position intervient alors que plusieurs véhicules Tesla ont été incendiés et visés par balles dans la nuit de lundi à mardi sur le parking d'un garage de Las Vegas, où le mot «Résistez» a été tagué, selon la police locale.
«Terrorisme», a écrit Elon Musk sur le réseau social X, dont il est également propriétaire, en partageant une vidéo de l'incident. «Tesla fabrique seulement des voitures électriques et n'a rien fait pour mériter ces attaques malveillantes.»
Source: AFP