«Non, je n'ai aucune intention de faire cela», a-t-il répondu à des journalistes, à bord de l'avion présidentiel Air Force One, qui lui demandaient s'il comptait accorder des exceptions à ces droits de douane. Afin de rééquilibrer la balance commerciale de son pays, Donald Trump a engagé depuis son retour à la Maison Blanche en janvier un bras de fer qui déstabilise les marchés financiers et fait craindre une récession dans la première économie mondiale.
Des droits de douane de 25% sont en vigueur depuis mercredi sur l'acier et l'aluminium, dans le but de protéger l'industrie sidérurgique américaine, confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse. Le dirigeant républicain compte par ailleurs imposer des droits de douane dits «réciproques» à l'ensemble des partenaires commerciaux de son pays à compter du 2 avril.
C'est également à cette date que sont censés entrer en vigueur les droits de douane de 25% sur les produits mexicains et canadiens, suspendus provisoirement début mars. «Le 2 avril est un jour libérateur pour notre pays», a dit Donald Trump. «Des milliards de dollars sont déjà arrivés dans notre pays et il y en aura encore plus à partir du 2 avril».