Trump appelle à «destituer» un juge qui a suspendu des expulsions de migrants
Donald Trump a appelé mardi à «destituer» un juge qui a ordonné la suspension de spectaculaires opérations d'expulsion de migrants, dans l'une de ses attaques les plus directes à ce jour contre l'institution judiciaire.
«Ce juge, comme beaucoup des juges corrompus devant lesquels je suis forcé de comparaître, devrait être destitué», a réclamé le président américain sur sa plateforme Truth Social. «La lutte contre l'immigration illégale (a) peut-être été la raison numéro un» de sa victoire à la présidentielle de novembre, écrit-il aussi, avant d'ajouter: «Je fais seulement ce que les électeurs ont demandé.»
L'attaque du républicain de 78 ans vise plus précisément un juge fédéral de Washington, James Boasberg. Saisi en urgence, le magistrat avait ordonné samedi la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants, et en particulier exigé d'interrompre une opération particulièrement spectaculaire vers le Salvador, concernant quelque 200 membres présumés d'un gang vénézuélien.
Source: AFP
Trump évoque une visite de Xi «dans un futur assez proche»
Le président américain Donald Trump, qui a déclenché une offensive commerciale contre la Chine, a évoqué lundi une possible visite de son homologue chinois Xi Jinping «dans un futur assez proche».
«Il viendra dans un futur assez proche», a dit le républicain, qui visitait une prestigieuse salle de spectacles de Washington, sans donner plus de détails.
Selon le Wall Street Journal, Washington et Pékin ont lancé des préparatifs pour un sommet en juin entre les deux dirigeants. Le mois de juin aurait été choisi de manière à coïncider avec leurs anniversaires: Xi Jinping est né le 15 juin 1953, et Donald Trump le 14 juin 1946.
Source: AFP
Trump affirme que des grâces accordées par Joe Biden ne sont pas valables
Le président américain Donald Trump a affirmé lundi que les grâces préventives accordées par son prédécesseur Joe Biden à plusieurs bêtes noires des républicains n'étaient pas valables, des déclarations aux conséquences juridiques incertaines.
Biden avait notamment accordé sa protection à l'ancien chef d'état-major, le général Mark Milley, à l'ex-architecte de la stratégie de la Maison Blanche contre le Covid-19, le Dr Anthony Fauci, ainsi qu'aux élus et fonctionnaires ayant participé à une commission d'enquête sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
«Les 'grâces' que Joe Biden l'endormi a accordées à la commission non-élue de voyous politiques, et à bien d'autres, sont par la présente déclarées NULLES, NON AVENUES ET SANS EFFET», a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social dans la nuit de dimanche à lundi.
200 membres présumés d'un gang vénézuélien expulsés par les Etats-Unis vers le Salvador
Plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua, classé «organisation terroriste» par Washington, sont arrivés dimanche au Salvador, expulsés par les États-Unis pour être incarcérés dans une prison de haute sécurité, a annoncé le président salvadorien Nayib Bukele.
«Aujourd'hui, 238 membres de l'organisation criminelle vénézuélienne Tren de Aragua sont arrivés dans notre pays. Ils ont été immédiatement transférés au Centre de détention pour terroristes, pour une période d'un an (renouvelable)», a-t-il déclaré sur X.
Source: AFP
Trump accuse les médias qui le critiquent de pratiques «illégales»
Donald Trump a accusé vendredi les médias américains qui critiquent sa politique d'avoir des pratiques «illégales» et d'être «corrompus».
«Selon moi, ils sont vraiment corrompus (...). Ce qu'ils font est illégal», a-t-il déclaré depuis le ministère de la Justice, en visant notamment les chaînes de télévision CNN et MSNBC.
Source: AFP
Le gouverneur de la Banque de France estime que Trump se tire une balle dans le pied
Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau estime que la guerre commerciale menée par Donald Trump à l'encontre de l'Europe et du reste du monde est «un exemple de but contre son camp».
Invité de la radio France Inter vendredi, il a déploré l'escalade des tensions commerciales à l'oeuvre depuis le retour au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis, et la multiplication des annonces de barrières douanières. «Ce qui se passe aux Etats-Unis» est «une très mauvaise nouvelle, d'abord pour l'économie américaine», selon François Villeroy de Galhau.
«La vision de l'équipe Trump sur l'économie, c'est un peu celle d'un plateau de Monopoly. C'est à dire que ce que gagne l'un, c'est forcément ce que perd l'autre», déplore le gouverneur, pour qui «l'économie, c'est pas ça».
Pour le gouverneur de la banque centrale française, les décisions de l'administration Trump constituent «une politique perdante».
Source: AFP
Droits de douane: le ministre français de l'Economie déplore une «guerre idiote»
Le ministre français de l'Economie Eric Lombard a regretté vendredi une "guerre idiote" avec les Etats-Unis, après les menaces de Donald Trump la veille d'imposer à la France et à l'Union européenne des droits de douanes de 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools.
«Les Etats-Unis en faisant ça, se font mal», a estimé Eric Lombard. «On va être dans une phase d'escalade, ils ont taxé à 25% l'acier et l'aluminium européen, nous avons répondu, ils répondent à nouveau. Ca s'est passé comme ça il y a huit ans», a-t-il rappelé, déplorant une «guerre idiote».
Le Pentagone donne des instructions: Trump prépare la «récupération du canal de Panama»
Trump, comme il l’a annoncé à plusieurs reprises, veut prendre le contrôle du canal de Panama. Le président américain n’hésitera pas à recourir à des moyens militaires. Donald Trump aurait demandé à son ministère de la Défense d’examiner les «options militaires» pour sécuriser l’accès au canal.
Les rapports des médias américains sont cohérents. Le président Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait «récupérer» le canal de Panama pour les États-Unis.
Le canal est considéré comme l’une des voies navigables les plus importantes au monde sur le plan stratégique. Les principaux ports du canal sont d'ailleurs passé en main étasuniennes au début de mois de mars puisqu'un consortium américain les a rachetés pour 19 milliards de dollars.
Trump embarrasse le chef de l'Otan en parlant du Groenland
Venu plaider la cause de l'Otan auprès de Donald Trump, le chef de l'alliance de défense, Mark Rutte, s'est retrouvé en délicate posture lorsque le président américain a répété son intention d'annexer le Groenland. «Cela va arriver», a-t-il assuré.
Désignant Mark Rutte, installé à ses côtés, Donald Trump a ensuite dit: «Je suis assis ici avec un homme qui pourrait jouer un rôle clé» dans cette affaire, et a ajouté «Vous savez Mark, nous en avons besoin pour la sécurité internationale.»
«S'agissant du Groenland et de rejoindre ou non les Etats-Unis, je vais rester en dehors de cette discussion», a réagi l'intéressé, avec un petit rire embarrassé, en ajoutant qu'il ne voulait pas «entraîner l'Otan là-dedans».
Après des élections législatives, le Groenland cherche un gouvernement de coalition capable de déterminer la marche vers l'indépendance, pour contrer justement les appétits de Donald Trump.
Source: AFP
Trump «pense» que l'annexion du Groenland «va arriver»
Donald Trump a estimé jeudi que l'annexion du territoire autonome danois du Groenland par les Etats-Unis allait finir par «arriver», ce qui favoriserait selon lui la «sécurité internationale».
«Je pense que cela va arriver», a estimé le président américain depuis la Maison Blanche, aux côtés du secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte. «On en a besoin pour la sécurité internationale», a ajouté le président américain.
«Nous avons nos larrons habituels en vadrouille près des côtes et nous devons faire attention, nous vous en reparlerons», a-t-il continué, une référence apparente à la Russie et à la Chine.
«Je ne veux pas mêler l'OTAN à cela», a répondu Mark Rutte, reconnaissant toutefois que «concernant l'Arctique et le Grand Nord, vous avez complètement raison». «Les Chinois empruntent désormais ces routes. Nous savons que les Russes se réarment. (...) Il est donc très important que les sept pays de l'Arctique, en dehors de la Russie, travaillent ensemble sur ce dossier sous l'égide des États-Unis afin de garantir la sécurité de cette région», a ajouté le secrétaire général de l'OTAN.
Source: AFP