«Comme la visite n'était pas définitivement convenue, il ne s'agit pas de l'annulation d'un rendez-vous confirmé», assure dimanche la porte-parole du Département de l'économie Irène Harnischberg à l'agence Keystone-ATS. Elle confirmait ainsi des informations parues dans «Le Matin Dimanche» et la «SonntagsZeitung.»
Les deux journaux laissent entendre que c'est la France qui aurait décidé de faire l'impasse sur le rendez-vous. L'achat par la Suisse d'avions américains F-35 plutôt que les avions français Rafale n'aurait pas plu à Emmanuel Macron. Selon des sources diplomatiques évoquées par les médias dominicaux, Paris reproche au Département de la défense d'avoir continué à négocier alors que la décision d'acheter des avions américains était déjà prise.
«Il ne s'agissait pas d'une visite d'Etat, mais simplement d'une visite de travail», précise le département de Guy Parmelin. En ce qui concerne les relations avec l'Union européenne, «les contacts avec nos pays voisins se déroulent à plusieurs niveaux, en premier lieu par des visites de travail et à travers nos ambassades. Ces contacts se poursuivent indépendamment des visites diplomatiques au plus haut niveau».
(ATS)