Le «Washington Post» révèle en détail le «plan secret» de l'ex-président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine dans un délai très court.
Sur la Russie
Alors que le républicain cherche à revenir à la Maison-Blanche, il s'est vanté à plusieurs reprises de pouvoir négocier un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine en l'espace de 24 heures.
Jusqu'à présent, Donald Trump a refusé d'expliquer comment il s'y prendrait pour régler rapidement le conflit qui fait rage depuis plus de deux ans et qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes.
Kiev et Moscou chercheraient une issue
Comme l'a rapporté le «Washington Post» dimanche, Donald Trump s'est également vanté dans des conversations privées de pouvoir faire pression sur Kiev pour qu'elle cède certains territoires à Moscou.
La proposition de Trump consisterait à ce que l'Ukraine cède la Crimée et la région frontalière du Donbass à la Russie. C'est du moins ce qu'auraient indiqué des conseillers ou des personnes ayant échangé en privé avec Trump. Elles souhaitent rester anonymes.
Lors de ces échanges, l'ancien président se serait montré convaincu que les deux pays belligérants «veulent sauver la face» et qu'ils «cherchent une issue». Même les habitants de certaines parties de l'Ukraine seraient prêts à être intégrés à la Russie. Le journal italien «La Repubblica» avait fait état la semaine dernière d'un plan de paix similaire de l'OTAN, indépendant de Trump.
Pas friand des protocoles diplomatiques
Jusqu'à présent, le rival de Joe Biden a évité au maximum de critiquer le président russe Vladimir Poutine. Il a également gardé le silence au sujet de la mort d'Alexeï Navalny, le principal opposant au chef du Kremlin.
En tant que président, Trump s'était toujours montré peu friand des protocoles diplomatiques traditionnels. Il préférait s'en remettre à ses propres talents de négociateur, voire à ses instincts politiques.
Ainsi, l'ancien pensionnaire de la Maison-Blanche avait tout de même réussi à être le premier président américain à rencontrer un dictateur de Corée du Nord, en l'occurrence Kim Jong Un. Il existe un cessez-le-feu entre Washington et Pyongyang depuis la fin de la guerre de Corée en 1953, mais toujours pas d'accord de paix formel. Depuis le bref dégel entre Trump et Kim, les relations entre l'Oncle Sam et la dictature sont au plus froid.