«Le FSB (...) a déjoué les activités du réseau de renseignement de la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, qui prévoyait de commettre une série d'actes importants de sabotage et de terrorisme en Crimée», a-t-il indiqué dans un communiqué.
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Sept individus ont été arrêtés, selon cette même source et des «engins explosifs» et des détonateurs ont été retrouvés lors des perquisitions. Selon le FSB, les éléments constitutifs de la bombe sont entrés sur le sol russe depuis la Bulgarie.
«Meurtres sur des hauts fonctionnaires»
Toujours selon les services de sécurité russes, ce réseau ukrainien visait notamment à commettre «des meurtres sur des hauts fonctionnaires» russes installés par Moscou en Crimée annexée.
Le gouverneur installé par Moscou en Crimée, Sergueï Aksionov, a indiqué sur Telegram que ce réseau souhaitait viser «la direction (politique) de Crimée et des infrastructures. Il ne fait aucun doute que les personnes qui ont commandité ces crimes se trouvent à Kiev.»
Le FSB a précisé que le groupe arrêté était déjà responsable d'un sabotage sur des lignes de chemin de fer en février dernier.
Le 9 mai à l'horizon
Cette annonce intervient dans un contexte de multiplication, ces derniers jours, d'attaques et d'actes de «sabotage» en territoire russe. Cette situation suscite la crainte de voir gâchées les célébrations militaires du 9 mai, essentielles pour le Kremlin en plein conflit en Ukraine.
Depuis le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine, la Crimée, annexée par la Russie en 2014, a plusieurs fois été la cible d'attaques de drones aériens et navals. Mi-avril, les autorités avaient annoncé l'annulation des célébrations du 9 mai (date officielle de la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Russie) sur la péninsule, évoquant «des problèmes de sécurité».
(ATS)