Les troupes de Vladimir Poutine doivent se retirer de la grande ville ukrainienne de Kherson: une importante défaite pour le chef du Kremlin, qu'il se serait alors vu proposer une offre de reddition parvenue de l'Ouest.
C'est ce que rapporte Valeri Solowei, qui a enseigné à l'Institut des relations internationales de Moscou. Le «Daily Mail» explique que l'expert aurait des contacts au Kremlin et aurait ainsi pris connaissance de la situation.
Voici à quoi ressemblerait la capitulation
L'offre de capitulation prévoit que la Russie renonce à tous les territoires conquis jusqu'à présent en Ukraine, selon Valeri Solowei. Elle serait venue des pays occidentaux, après consultation de Kiev.
Seules quelques régions devraient faire l'objet de dispositions spéciales. La péninsule de Crimée devrait ainsi être déclarée zone démilitarisée au moins jusqu'en 2029.
Une zone démilitarisée de plus de 60 kilomètres de large devrait également être créée le long de la frontière ukrainienne avec la Biélorussie et la Russie. Une autre condition serait que la Russie abandonne sa présence militaire en Transnistrie, État indépendant autoproclamé.
L'Ukraine aurait également fait des concessions. En contrepartie, l'offre comprendrait la garantie que l'Ukraine ne rejoindrait pas l'OTAN au cours des sept prochaines années. Une adhésion avant 2029 serait donc exclue.
Qu'arriverait-il à Poutine?
Un arrangement aurait également été élaboré pour Poutine en personne. Le chef du Kremlin et ses proches ne seraient pas accusés de crimes de guerre et conserveraient même leurs positions de pouvoir, selon l'expert russe.
Fait particulier que relève Valeri Solowei à propos de l'offre de reddition, les politiciens du Kremlin n'y auraient pas été hostiles. Selon l'expert, ils auraient même été favorables à la proposition.
Six pays seraient impliqués dans ces plans, ceux-ci se seraient déclarés prêts à donner des garanties de sécurité pour maintenir l'accord. Valeri Solowei n'a pas révélé publiquement de quels pays il s'agissait.
Pas de réaction de Poutine
La réaction de Poutine n'a actuellement pas été révélée. Valeri Solowei se contente de déclarer: «Si le président refuse ces conditions, alors que le régime russe est prêt à accepter, les actions militaires se poursuivront.»
Selon lui, une suspension des bombardements ne doit toutefois pas être considérée comme une capitulation. «Cela signifie que la réflexion se poursuit et que le régime russe essaie de gagner du temps pour évaluer la situation.