La discussion peut amorcer ce vers quoi nous devons aller, ce qui est une désescalade», a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant vouloir «commencer à bâtir une réponse utile collectivement pour la Russie et pour tout le reste de l'Europe».
Selon le président français, cette «réponse utile» vise à «éviter la guerre» entre la Russie et l'Ukraine et à «construire les éléments de confiance, de stabilité, de visibilité pour tout le monde». Emmanuel Macron a jugé que la situation actuelle en Europe était «critique» et imposait «d'être extrêmement responsable».
Vantant le dialogue mené depuis 2019 avec la Russie, il a estimé qu'il était «nécessaire car c'est le seul qui permet de bâtir une vraie sécurité et stabilité pour le continent européen».
«Préoccupations communes»
Vladimir Poutine a pour sa part estimé que la Russie et la France avaient des «préoccupations communes concernant la sécurité en Europe». Il a salué les «efforts» de Paris pour «résoudre le problème de la sécurité en Europe», notamment celui visant à «trouver un règlement à la crise» en Ukraine.
Les deux hommes ont commencé leur rencontre au Kremlin assis de part et d'autre d'une longue table blanche, un format que Vladimir Poutine a adopté récemment lors de ses rencontres avec des dignitaires étrangers, en raison de la pandémie.
Troupes massées à la frontière
La visite d'Emmanuel Macron à Moscou intervient en pleine flambée de tensions entre les Occidentaux et la Russie, accusée d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne en vue d'une invasion.
Le président français est le premier dirigeant occidental de premier plan à rencontrer le président russe depuis l'accroissement des tensions en décembre. Mardi, il se rendra en Ukraine pour s'y entretenir avec le président Volodymyr Zelensky.
(ATS)