Rencontre Biden-Poutine
Un sommet exceptionnel qui se tiendra sous très haute surveillance

Vendredi, l'ampleur du dispositif a été présentée devant un parc La Grange transformé en camp retranché.
Publié: 11.06.2021 à 14:47 heures
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Dernière mise à jour: 11.06.2021 à 14:53 heures

Même si Genève a l'habitude d'accueillir des chefs d'Etat, la rencontre au sommet, mercredi, entre le président russe Vladimir Poutine et le président des Etats-Unis Joe Biden, représente pour la police cantonale un défi sécuritaire de taille XXL. Vendredi, l'ampleur du dispositif a été présentée devant un parc La Grange transformé en camp retranché.

Pour la police genevoise, l'ambition n'est pas seulement de garantir que cette rencontre internationale se déroule sans accroc. Il faudra aussi minimiser son impact sur la population et assurer également le maintien des prestations sécuritaires de base. Afin de mener à bien cette mission, les forces de police disposent de nombreux soutiens.

La police genevoise reçoit notamment l'appui indispensable de l'office fédéral de la police (fedpol). L'espace aérien, de son côté, est protégé par l'armée. Enfin, des policiers d'autres cantons viennent épauler leurs collègues genevois, sans oublier la protection civile et les agents municipaux.

Le saint des saints

La police doit assurer la sécurité sur plusieurs sites et doit garantir la sécurité des déplacements des délégations. Des zones vont devenir interdites. Le pourtour de la rade de Genève sera ainsi bouclé le 16 juin, de 04h00 à minuit. Il en sera de même pour les abords de l'hôtel Intercontinental, du 15 juin au 17 juin, au matin.

En violet, la zone est verrouillée du 15 juin 6h au 17 juin à 6h. En jaune, la circulation sera fortement perturbée le 16 juin. En rouge, la zone complètement bouclée.

Les collaborateurs de l'Office fédéral de la police (fedpol) sont également fortement sollicités et ne comptent plus leurs heures. Ce rendez-vous diplomatique au sommet est en effet placé «sous un niveau élevé de menace», en regard des hôtes, du contexte politique des pays, de leurs relations et du contexte local.

Pour chaque personne sous la responsabilité de fedpol, un dispositif de sécurité individuel est défini, «en étroite collaboration avec les services sécuritaires» des personnalités à protéger. Le financement de tout ce dispositif est réparti entre la Confédération et les cantons. Les détails ne sont cependant «pas encore fixés».

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