Les exercices nord-coréens à tir réel «visaient à accroître la préparation au combat et la capacité de guerre réelle», a précisé l'agence de presse d'Etat KCNA. Ils comprenaient des unités frontalières «qui ont mis la capitale de l'ennemi à leur portée».
Ces exercices se sont déroulés au lendemain de la visite de Kim Jong-Un dans une base d'entraînement, située à l'ouest du pays, au cours de laquelle il a «exprimé sa grande satisfaction» de voir les unités «parfaitement prêtes à se mobiliser en permanence pour les batailles», selon KCNA.
Pyongyang a menacé mardi Séoul et Washington de payer le «prix fort» pour leurs exercices militaires conjoints, connus sous le nom de «Bouclier de la liberté». Le Nord, doté de l'arme nucléaire, a déjà procédé à des essais d'armes en réponse à des exercices conjoints de cette nature.
Depuis le début de l'année, Pyongyang a classé la Corée du Sud comme son «principal ennemi», a fermé les agences qui se consacraient à la réunification et au dialogue intercoréen et a menacé de guerre pour toute violation de son territoire, «ne serait-ce que de 0,001 millimètre».
Pour leurs exercices militaires annuels de printemps, Washington et Séoul ont doublé le nombre de soldats y participant par rapport à 2023, afin de mieux se préparer à répondre aux menaces nucléaires de Pyongyang qui ne cessent de s'intensifier, ont-ils affirmé.
La Corée du Nord condamne depuis longtemps ces exercices qu'elle considère comme des répétitions en vue d'une invasion.
(ATS)