Le président américain Donald Trump persiste et signe: les Palestiniens «adoreraient quitter» la bande de Gaza dévastée, a-t-il lancé mardi en recevant le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. «On ne peut pas y vivre», a-t-il lancé au côté de Benjamin Netanyahu.
Le président américain, qui a parlé de faire «le ménage» dans le territoire palestinien ravagé par quinze mois de guerre, a estimé que les Palestiniens vivaient «en enfer» et seraient «ravis» d'aller ailleurs s'ils en avaient la possibilité, évoquant un «chantier de démolition». Plus tard, il a annoncé que les «Etats-Unis» allaient prendre le contrôle de la Bande de Gaza.
Les Hamas et l'autorité palestinienne réagissent
«J'espère que nous pourrons faire quelque chose de vraiment bien, de vraiment bon, où ils ne voudront pas revenir», a encore déclaré Donald Trump. «Pourquoi voudraient-ils revenir? Cet endroit a été un véritable enfer».
Un dirigeant du Hamas, Sami Abu Zuhri, a fustigé les déclarations de Donald Trump, estimant qu'elles étaient une «recette pour créer le chaos» au Proche-Orient.
Les dirigeants du monde devraient «respecter les souhaits» des Palestiniens qui «adorent» vivre à Gaza, a réagi mardi l'ambassadeur palestinien à l'ONU. Les Palestiniens «veulent reconstruire Gaza, les écoles, les hôpitaux, les routes, les infrastructures, les bâtiments et les maisons parce que c'est leur place, et ils adorent vivre là. Je pense que les dirigeants et les peuples devraient respecter les souhaits du peuple palestinien», a insisté Riyad Mansour devant la presse.