Nouvelles révélations
Diana n'aurait pas dû se trouver à Paris le jour du drame

Le garde du corps de la «princesse des cœurs» vient de révéler de nouveaux détails sur le tragique accident qui lui a coûté la vie le 31 août 1997. Selon Colin Tebbutt, Diana aurait eu la vie sauve si elle avait suivi son planning.
Publié: 21.06.2021 à 17:53 heures
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La princesse Diana est décédée dans un tragique accident de voiture en 1997.
Photo: AFP
Sarina Bosshard

31 août 1997. Ce jour-là restera un jour noir pour la famille royale britannique. Accompagnée de son amant Dodi Al-Fayed et son chauffeur Henri Paul, la princesse Diana trouvait la mort dans un tunnel parisien sous le pont de l'Alma. Tentant de fuir les paparazzi qui pourchassaient le couple, le chauffeur percutait en effet un pilier à grande vitesse, plongeant le Royaume-Uni dans le deuil. Or, comme le rapporte le journal britannique «Daily Mail», Lady Di aurait dû être de retour dans son pays au moment de l'accident.

La défunte princesse était censée rentrer à Londres le 28 août 1997. Elle avait cependant décidé à la dernière minute de prolonger son voyage de trois jours. La princesse de Galles aurait reporté son retour en raison de la colère qu'elle avait provoquée par son appel à l'interdiction des mines antipersonnel. C'est ce qu'a révélé son ancien chauffeur et garde du corps Colin Tebbutt.

Diana avait demandé l'interdiction des mines terrestres

«Elle n'est pas rentrée en Grande-Bretagne le jeudi comme prévu, explique Colin Tebbutt dans le tabloïd anglais. Des membres des partis conservateurs voulaient à nouveau l'attaquer au sujet de son combat contre les mines antipersonnel. Elle était accusée d'instrumentaliser cette lutte pour doper sa propre image, ce qui était injuste et qui l'avait blessée. Elle nous a donc contactés pour nous dire qu'elle ne voulait pas subir la vague de haine qui l'attendait au Royaume-Uni.» Elle avait annoncé qu'elle reviendrait plutôt durant le week-end, a-t-il précisé. «Si elle était revenue ce jeudi-là... Peut-être même qu'elle serait encore en vie aujourd'hui», a encore ajouté Colin Tebbutt.

En janvier 1997, après une visite en Angola, Diana avait appelé à une interdiction immédiate des mines antipersonnel. Le ministre de la défense Earl Howe, très conservateur, l'avait alors décrite comme une «capricieuse mal informée sur cette question». Son collègue Peter Viggers l'avait quant à lui accusée de ne pas comprendre les arguments de fond et avait comparé son combat à celui de Brigitte Bardot pour défendre les chats.

La polémique avait repris pendant les vacances que Diana passait en France. Une interview qu'elle avait donnée à un journal français avait mis de l'huile sur le feu. Elle s'y exprimait sur la politique britannique en matière de mines antipersonnel. Faisant allusion à l'ancien exécutif, elle avait commenté: «Ils étaient tellement désespérants». Ce gouvernement conservateur avait perdu le pouvoir en mai 1997. Ses membres avaient avancé que la princesse avait provoqué une crise constitutionnelle en prenant position sur des questions politiques.


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