Il y a quelques jours, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a créé une brigade internationale. Les citoyens étrangers qui souhaitent apporter une aide volontaire en matière d'armement doivent s'inscrire auprès de l'ambassade ukrainienne dans leur pays. Selon les données ukrainiennes, près de 16'000 combattants du monde entier se seraient inscrits jusqu'à présent.
Comme le rapporte le portail en ligne albanais «Le Canton 27», 35 personnes se sont déjà annoncées auprès de l'ambassade à Berne - il s'agirait notamment de membres de la diaspora du Kosovo. Trois personnes de nationalité suisse se seraient également annoncées.
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Trois procédures engagées
Il est pour l'instant impossible de confirmer la véracité de ces chiffres. Contacté par Blick, l'Office de la justice militaire suisse indique avoir engagé depuis 2014 trois procédures dans le cadre d'accomplissement du service militaire étranger en lien avec le conflit en Ukraine.
«La justice militaire ne sait pas si d'autres personnes de nationalité suisse se sont rendues en Ukraine pour y accomplir un service militaire étranger en lien avec les récents événements», explique le porte-parole Florian Menzi.
Un engagement qui peut coûter cher
L'Office de la justice militaire ne souhaite pas commenter les déclarations du président Volodymyr Zelensky concernant la brigade internationale. Le porte-parole tient toutefois à rappeler que: «En principe, tous les citoyens suisses qui effectuent un service militaire à l'étranger sans l'autorisation du Conseil fédéral sont punissables.»
La réglementation ne s'applique pas seulement aux militaires, mais à tout citoyen suisse, homme ou femme. En cas d'infraction, les personnes concernées s'exposent à des sanctions allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement.
Appels à se mobiliser de l'extrême droite
Comme le rapportait le «Tages-Anzeiger» jeudi, l'extrême droite aurait appelé à participer à la guerre en Ukraine sur les réseaux sociaux. Dans un rapport confidentiel publié mercredi, le Service de renseignement de la Confédération en aurait informé différents services de la Confédération et des cantons.
En plus des appels à rejoindre le bataillon extrémiste ukrainien Azov, des appels aux dons pour le soutenir auraient également été partagés.
(Adaptation par Louise Maksimovic)