Selon la motion de destitution
Le président sud-coréen a «violé la constitution» et cherché à échapper à une enquête criminelle

Le président de la Corée du Sud Yoon Suk Yeol a instauré la loi martiale mardi soir avant de se rétracter mercredi sous la pression du Parlement et de la rue. Depuis, les appels à la démission se multiplient. Suivez les événements en direct.
Publié: 04:08 heures
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Dernière mise à jour: 14:55 heures
17:01 heures

Le parti au pouvoir s'opposera à la motion de destitution du président Yoon

Le parti au pouvoir en Corée du Sud a décidé de s'opposer à la motion de destitution du président Yoon Suk Yeol, déposée mercredi au Parlement, a rapporté jeudi l'agence de presse Yonhap.

«De nombreux parlementaires qui ont participé à la réunion du parti ont dit être tombés d'accord pour s'opposer à la destitution», a indiqué cette source.

Source: AFP

14:46 heures

Le président sud coréen a violé la constitution et cherché à échapper à une enquête criminelle selon la motion de destitution

Le président sud coréen Yoon Suk Yeol a «gravement et largement violé la constitution» et également cherché à échapper à une enquête criminelle qui le visait, en tentant d'imposer une loi martiale dans son pays, indique le texte de la motion de destitution le visant.

Sa décision est motivée par «une volonté d'échapper à des enquêtes criminelles impliquant le président Yoon et sa famille», et «sans aucun des pré-requis constitutionnels tels que la présence d'une guerre, d'une rébellion armée ou d'une urgence nationale comparable», précise le texte dont l'AFP a obtenu copie, déposé par six partis d'opposition.

Source: AFP

13:49 heures

Dispersion de la manifestation devant le palais présidentiel

La manifestation devant le palais présidentiel coréen à Séoul s'est dispersée sans violence mercredi soir, ont constaté des photographes de l'AFP présents sur place.

Des milliers de personnes ont défilé à Séoul mercredi pour demander la destitution du président conservateur Yook Suk Yeol après sa tentative ratée d'imposer une loi martiale dans le pays mardi soir.

Source: AFP

12:44 heures

A Séoul, les manifestants se dirigent vers le palais présidentiel, indiquent les télévisions

Les manifestants réclamant la destitution du président sud-coréen au lendemain de sa tentative de coup de force se dirigeaient vers le Palais présidentiel mercredi soir (heure locale), selon les images télévisées.

Les images en direct montrent des milliers de manifestants se dirigeant vers les bureaux et la résidence du président Yoon Suk Yeol après un rassemblement sur une place du centre-ville, alors qu'un autre rassemblement à l'initiative des partis d'opposition se tenait près du Parlement.

Source: AFP

11:53 heures

Manifestation pour la destitution du président à Séoul

Des milliers de manifestants ont commencé à défiler dans le centre de Séoul mercredi soir, en demandant la destitution du président sud coréen Yoon Suk Yeol, dont la tentative de coup de force mardi soir a plongé le pays dans un chaos politique.

Photo: AFP

Sous des bannières portant l'inscription «Yoon Suk Yeol doit démissionner», les manifestants ont descendu la principale avenue de la capitale coréenne en direction de l'Assemblée nationale et à la rencontre d'un autre défilé organisé par les partis d'opposition, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Source: AFP

08:43 heures

La Bourse de Séoul chute de 2% en séance après la brève proclamation de la loi martiale

La Bourse de Séoul a lourdement trébuché mercredi, à l'unisson du won, minée par l'incertitude politique après l'éphémère instauration de la loi martiale en Corée du Sud -un risque s'ajoutant aux tensions commerciales qui pèsent déjà sur les marchés de la région. Les marchés ont vivement réagi à la proclamation puis la levée quelques heures plus tard de la loi martiale en Corée du Sud par le président Yoon Suk Yeol, qui s'est heurté à l'opposition du Parlement et fait désormais face à un tollé général dans le pays.

A la Bourse de Séoul, l'indice composite Kospi a terminé en repli de 1,4% à 2464 points, après avoir perdu jusqu'à 2,3% lors des échanges matinaux La plus grosse entreprise du pays, Samsung Electronics, a plongé d'environ 3% en cours d'échanges, avant de clôturer en baisse de 0,93%. Le constructeur Hyundai Motors s'est lui effondré de 2,56%.

La monnaie coréenne s'est effondrée de plus de 2,5% face au billet vert dans la nuit, à 1444 wons pour un dollar, au plus bas depuis plus de deux ans. Une chute jugée excessive par les investisseurs: elle a effacé ses pertes en début d'échanges asiatiques, avant de rebondir à 1.409,55 wons pour un dollar vers 04H00 GMT (+1,2%).

Source: AFP

07:04 heures

L'opposition a déposé une motion de destitution contre le président Yoon

L'opposition sud-coréenne a annoncé mercredi le dépôt au Parlement d'une motion de destitution contre le président conservateur Yoon Suk Yeol, après sa tentative ratée d'imposer la loi martiale. Cette motion, qui devra réunir une majorité des deux tiers pour être adoptée, pourrait être soumise au vote dès vendredi, ont indiqué au cours d'une conférence de presse les six partis d'opposition représentés au Parlement, dont le principal d'entre eux, le Parti démocrate (centre-gauche).

Photo: IMAGO/NurPhoto

Yoon Suk Yeol, dont la cote de popularité était déjà au plus bas, est mis dos au mur par l'opposition comme par son propre parti après avoir instauré la loi martiale lors d'une allocution surprise tard mardi, avant d'abroger cette mesure à peine six heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.

Dans le contexte de difficultés à adopter le budget, le président avait justifié cette mesure exceptionnelle en disant vouloir «éliminer les éléments hostiles à l'Etat» et «protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes». Le président, élu de justesse en 2022 et qui n'a jamais disposé de la majorité au Parlement, avait pointé du doigt une "dictature législative" et accusé les élus de l'opposition de bloquer «tous les budgets essentiels aux fonctions premières de la nation».

Source: AFP

05:52 heures

Les autorités sud-coréennes promettent des liquidités pour rassurer les marchés financiers

Les autorités sud-coréennes ont promis mercredi d'injecter des «liquidités suffisantes» pour soutenir les marchés financiers, après l'éphémère proclamation de la loi martiale par le président Yoon Suk Yeol - épisode renforçant les inquiétudes sur la troisième économie d'Asie.

Photo: keystone-sda.ch

Signe de la nervosité des investisseurs, stupéfiés par les événements, la Bourse de Séoul a chuté de 2% dans la matinée, et le won a brièvement plongé dans la nuit au plus bas niveau depuis deux ans face au dollar avant de limiter ses pertes. Afin d'endiguer toute contagion de la crise, la banque centrale sud-coréenne et le ministère des Finances se sont employés à rassurer de concert les marchés.

«Comme annoncé conjointement avec le gouvernement, il a été décidé de fournir temporairement des liquidités suffisantes jusqu'à ce que les marchés financiers et le marché des changes se stabilisent», a indiqué la Banque de Corée à l'issue d'une réunion extraordinaire. 

Source: AFP

04:19 heures

L'opposition dit qu'elle va porter plainte pour «rébellion» contre le président Yoon

Le principal parti d'opposition en Corée du Sud a annoncé mercredi qu'il portera plainte pour «rébellion» contre le président Yoon Suk Yeol et des hauts responsables de la sécurité, après la proclamation dans la nuit de la loi martiale, levée quelques heures plus tard.

Des membres du parti démocrate ont dressé des barricades devant le Parlement à Séoul, mercredi.
Photo: AFP

«Nous allons porter plainte pour rébellion» contre Yoon, ses ministres de la Défense et de l'Intérieur et des «personnalités-clés de l'armée et de la police, telles que le commandant de la loi martiale (général de l'armée, ndlr) et le chef de la police», a indiqué dans un communiqué le Parti démocrate.

Source: AFP

03:52 heures

L'opposition menace d'engager une procédure en destitution contre Yoon s'il ne démissionne pas

Le principal parti d'opposition en Corée du Sud a dit mercredi qu'il engagera une procédure en destitution contre le président Yoon Suk Yeol s'il ne démissionne pas «immédiatement», après son éphémère loi martiale proclamée puis levée dans la nuit.

Le chef du Parti démocrate Lee Jae-myung (centre) apris la parole devant le Parlement sud-coréen à Séoul.
Photo: keystone-sda.ch

Si Yoon Suk Yeol «ne démissionne pas immédiatement, le Parti démocrate engagera instantanément une procédure en destitution, en accord avec la volonté populaire», a indiqué la formation dans un communiqué.

Source: AFP

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