Le prédateur s'est suicidé en 2019
L'administration Trump déclassifie des milliers de pages sur Jeffrey Epstein

La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a publié vendredi une multitude documents sur l'affaire Jeffrey Epstein. Ces documents, incluant des listes de contacts et des plans de vol, ne semblent toutefois contenir aucune révélations majeures.
Publié: 03:20 heures
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Dernière mise à jour: 03:21 heures
Jeffrey Epstein s'est suicidié dans sa prison en 2019.
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a rendu publics jeudi de nombreux documents du dossier du financier américain Jeffrey Epstein, accusé de crimes et d'exploitation sexuels mais qui s'est suicidé en prison avant d'être jugé. La ministre a affirmé dans un communiqué «s'inscrire ainsi dans la ligne de l'engagement du président Trump à la transparence et à lever le voile sur les actes répugnants de Jeffrey Epstein et de ses complices».

Mais les documents publiés, dont des listes de contacts ou des plans de vols aériens de sa compagne et complice Ghislaine Maxwell, la fille du magnat britannique Robert Maxwell, qui purge depuis 2022 à New York une peine de 20 ans de prison, ne semblaient d'emblée contenir aucune révélation majeure.

«Le FBI entre dans une nouvelle ère – qui sera marquée par l'intégrité, la responsabilité et l'inlassable quête de la justice», a commenté le nouveau directeur de la police fédérale américaine, Kash Patel, cité dans le texte.

Nombreuses théories complotistes

Après une demande de Mme Bondi au FBI de communication de l'ensemble des pièces du dossier Epstein, le ministère de la Justice a reçu environ 200 pages de documents mais a appris ensuite l'existence de milliers de pages qui n'avaient jusqu'à présent pas été publiées officiellement, selon le communiqué.

L'influence du réseau Epstein a alimenté après sa mort nombre de théories complotistes sur un assassinat déguisé en suicide en août 2019 en prison à New York. Mais la médecine légale et le FBI ont conclu qu'il s'est bien donné la mort et que ce décès «ne résultait pas d'un acte criminel», ce qu'a confirmé en 2023 le ministère de la Justice.

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