Ce mardi soir, la chaîne de télévision allemande ZDF diffusera à 20h15 le documentaire révélateur «Harry – le prince perdu». En 45 minutes, divers compagnons de route, des journalistes royaux, la biographe de Harry Angela Levin et un voisin du prince Harry et de la duchesse Meghan décrivent les dernières années du couple, depuis qu'ils ont officiellement renoncé à tous leurs devoirs envers la couronne britannique le 31 mars 2020.
Pour vous, Blick a visionné le documentaire de la réalisatrice allemande Ulrike Grunewald. Première constatation: Harry et Meghan se surestiment. Au début, leur installation dans la ville huppée américaine de Montecito a donné des ailes au couple. Aujourd'hui, on ne les voit presque pas, assure un voisin. «Seulement quand Meghan se promène sur le marché avec son chien et son garde du corps.» Harry est certes plus accessible. Toutefois, ils ne participent à aucune manifestation locale – on n'a pas besoin d'eux.
Vie de luxe et gardes du corps
Deuxième constatation: leurs finances vont mal. L'héritage royal du prince Harry s'estompe rapidement dans sa nouvelle vie américaine. Pourtant, au début, tout fonctionnait comme sur des roulettes. Netflix a payé 100 millions de dollars à Harry et Meghan pour divers projets. Après le grand succès de leur documentaire «Harry & Meghan», le service de streaming serait déçu de leurs prestations.
Spotify a payé 20 millions. Après le non-renouvellement de la collaboration, le chef du podcast a réglé ses comptes avec le couple, le traitant de «voyou». Pour le livre à scandale de Harry, «Spare», il en a reçu 20 millions supplémentaires. Et maintenant? L'argent leur file entre les doigts, aucune source de revenus. Juste une crise qui s'annonce.
Mais le train de vie qu'ils mènent à Hollywood, où règne la loi des riches et des beaux, est coûteuse. Ils doivent payer plusieurs millions par an pour leur vie de luxe et leurs gardes du corps. Des frais de sécurité que Harry doit payer lui-même, même lorsqu'il se rend à Londres.
Leur fondation Archewell est également en crise. Alors que 13 millions de dollars de dons étaient encore récoltés en 2021, on ne comptabilise que deux millions en 2022. A titre de comparaison, le roi Charles III collecte chaque année environ 50 millions de dons pour des œuvres caritatives. Meghan, qui veut vendre des confitures, des biscuits pour chiens et des accessoires de cuisine avec sa propre marque «American Riviera Orchard», ne peut plus utiliser ce nom. Actuellement, sa boutique est au point mort.
«La confiance en Harry est détruite»
Pour s'en sortir, le prince Harry mise sur les «Invictus Games» – une compétition sportive internationale pour les soldats blessés à la guerre. L'automne dernier, elle s'est déroulée à Düsseldorf, ce qui a coûté plus de 40 millions d'euros au contribuable. Afin de maintenir la popularité de l'événement, Harry voyage dans le monde entier, notamment pour trouver de nouveaux lieux.
Il rentre régulièrement à Londres, mais sans Meghan. Pour ses fondations, pas pour sa famille. Katie Nicholl de «Vanity Fair» déclare dans le documentaire: «La confiance en Harry est détruite. Le roi Charles ne veut plus de lui, le prince William n'acceptera jamais cela [ndlr: qu'il revienne à la cour].» Selon elle, imaginer le retour de Harry à la cour comme un chevalier royal n'est qu'une utopie romantique. Pour le documentaire allemand, l'avenir du «Prince perdu» est incertain.