Entre 2022 et 2023, l'adhésion de la Croatie à l'euro le 1er janvier 2023 a entraîné une nette augmentation du volume des pièces, qui est passé d'environ 1,8 milliard d'euros à un peu plus de 2,6 milliards d'euros.
Au cours des deux années précédentes, le volume des nouvelles pièces émises s'élevait à approximativement deux milliards d'euros.
1,87 milliard d'euros pour l'usage quotidien
Sur la production de pièces prévue pour l'année prochaine, un volume d'approximativement 1,87 milliard d'euros est destiné à l'usage quotidien. S'y ajoutent des pièces de collection d'un montant de 468 millions d'euros.
C'est à nouveau l'Allemagne qui prévoit de produire le plus de pièces. Le volume de la plus grande économie européenne s'élève à 591 millions d'euros, dont 172 millions d'euros pour les pièces de collection. Avec un volume total de 394 millions d'euros, la France arrive en deuxième position en termes de valeur des nouvelles pièces, tandis que l'Espagne se place en troisième position des pays de la zone euro avec environ 320,5 millions d'euros.
Le liquide, moyen de paiement le plus utilisé aux caisses des magasins
Chaque année, la BCE fixe un plafond pour le volume total d'émission de pièces en fonction des besoins exprimés par les pays de la zone euro. Les pays peuvent ensuite faire frapper des pièces dans cette limite.
Dans la zone euro, l'argent liquide est encore le moyen de paiement le plus utilisé aux caisses des magasins, comme le montre une analyse de la BCE déjà publiée fin 2022. Mais en termes de valeur, les paiements par carte ont pour la première fois dépassé les billets et les pièces.
Les sondages le prouvent régulièrement: la pandémie du Covid a accéléré la tendance aux moyens de paiement électroniques. L'euro lui-même pourrait disparaître dans quelques années.
(SDA)