Le nouveau président Lai Ching-te, issu du parti démocrate progressiste (DPP), le même mouvement que sa prédécesseure Tsai Ing-wen, s'est décrit par le passé comme un «artisan pragmatique de l'indépendance de Taïwan».
Il a depuis lors adouci son discours, défendant le maintien du «statu quo» dans le détroit de Taïwan et affirmant désormais qu'un processus d'indépendance n'est pas nécessaire car l'île dispose de facto de ce statut, selon lui.
Considéré comme dangereux par Pékin
Son franc-parler et sa posture lui attirent l'ire de Pékin, qui l'a qualifié de «dangereux séparatiste» conduisant Taïwan sur le chemin «de la guerre et du déclin».
Parmi les 51 délégations internationales invitées, dont les Etats-Unis, le Japon et le Canada, huit chefs d'Etat sont présents pour marquer leur soutien à la démocratie taïwanaise.