Des centaines de personnes sont arrivées sur le lieu du rassemblement organisé par l'opposition vénézuélienne dans l'est de Caracas, pour réclamer la «victoire» à la présidentielle de juillet face au président Nicolas Maduro. Beaucoup brandissent des drapeaux du Venezuela ou des copies des fameux «procès-verbaux» de bureaux de vote.
L'opposition et une partie de la communauté internationale réclament leur publication depuis le scrutin du 28 juillet. Le Conseil national électoral (CNE) a ratifié début août la victoire de Nicolas Maduro avec 52% des voix, sans fournir le décompte exact ni les procès-verbaux, assurant avoir été victime d'un piratage informatique.
Un important dispositif sécuritaire a été déployé dans la capitale, mais les commerces sont ouverts.
L'opposition, qui n'a jusqu'à présent organisé qu'une seule mobilisation, a appelé à de grandes manifestations dans tout le pays et à l'étranger.
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La cheffe de l'opposition vénézuélienne rejoint les manifestants
La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado a rapidement rejoint la manifestation, ont constaté des journalistes de l'AFP. Elle vit dans la clandestinité depuis une quinzaine de jours.
Vêtue de blanc, Corina Machado est arrivée sur un camion plateforme sur l'avenue Francisco de Miranda de la capitale, où l'attendaient des centaines de partisans, et a affirmé samedi que l'opposition ne renoncerait pas à manifester contre la réélection de Nicolas Maduro à la présidence.
«Nous n'abandonnerons pas la rue», a-t-elle lancé à la foule réunie dans l'est de la capitale. «Avec intelligence, avec prudence, avec résilience, avec audace (...) la contestation pacifique est notre droit. La voix du peuple se respecte. Le monde entier et tout le Venezuela reconnaissent que le président élu est Edmundo Gonzalez Urrutia» le candidat de l'opposition, a également affirmé Corina Machado, vêtue de son traditionnel haut blanc.
Edmundo Gonzalez Urrutia absent
«Liberté» et «Jusqu'au bout» a crié la foule à son arrivée. Les manifestants ont ensuite entonné l'hymne national avant de se disperser.
Edmundo Gonzalez Urrutia, qui n'a pas été vu publiquement depuis le 30 juillet, n'était pas présent. «Nous avons les votes, nous avons les procès-verbaux, nous avons le soutien de la communauté internationale et nous avons des Vénézuéliens déterminés à se battre pour notre pays», a-t-il écrit sur X.