Il ne financera pas Harris!
Mark Zuckerberg déplore la censure et la désinformation exercées par l'administration Biden

Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, «regrette» de ne pas s'être opposé «plus clairement» à la pression de la censure et à la désinformation exercées par le gouvernement américain sous la présidence de Joe Biden. Il ne veut pas financer la campagne de Kamala Harris.
Publié: 27.08.2024 à 15:36 heures
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Le patron de Meta et de Facebook, Mark Zuckerberg, n'est pas content des pressions exercées par le gouvernement américain sous la présidence de Joe Biden.
Photo: Keystone
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Daniel Kestenholz

Dans une lettre sur la liberté d'expression publiée sur les réseaux sociaux, le patron de Facebook Mark Zuckerberg a exprimé ses regrets face aux pressions de censure exercées par le gouvernement américain du président Joe Biden.

Les reproches s'adressent à l'administration américaine, dirigée par Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate à la présidence. Ces derniers ont fait pression sur Facebook en 2021 «de manière répétée pendant des mois pour qu'il censure certains contenus sur le Covid-19, y compris l'humour et la satire», écrit Mark Zuckerberg dans la lettre adressée à Jim Jordan, président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants.

«La pression du gouvernement était erronée»

Le PDG de Meta, la maison mère de Facebook, poursuit: «Je pense que la pression du gouvernement était erronée et je regrette que nous ne nous soyons pas exprimés plus clairement à ce sujet.»

Mark Zuckerberg reconnaît en outre que le FBI a «averti» Facebook que les accusations de corruption contre le fils du président Joe Biden, Hunter, étaient une «opération de désinformation russe».

«Il est désormais clair que le reportage n'était pas de la désinformation russe et, avec le recul, nous n'aurions pas dû déclasser cette histoire. Nous avons modifié nos politiques et nos processus pour nous assurer que ce genre de choses ne se reproduise plus», indique Mark Zuckerberg.

Pas d'argent non plus pour Harris

Dans la lettre, le patron de Meta laisse en outre entendre qu'il s'opposera également à toute tentative d'influence avant les élections de novembre. Il évoque aussi les dons aux partis qu'il avait effectués avant les dernières élections présidentielles. Le multimilliardaire domicilié en Californie est considéré comme un fervent partisan des démocrates.

«Mon objectif est d'être neutre et de ne pas donner l'impression de jouer un rôle, a déclaré Zuckerberg. Je n'ai donc pas l'intention d'apporter une contribution similaire au cours de ce cycle électoral.»

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