«Il faut du temps»
Le pape n'est plus dans un état critique, mais reste faible

Le pape François, hospitalisé depuis quatre semaines à Rome pour une double pneumonie, passe des nuits calmes. Son état reste stable avec une amélioration confirmée, mais il nécessite toujours une assistance respiratoire.
Publié: 09:06 heures
Le pape François est hospitalisé depuis quatre semaines pour une double pneumonie.
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

Le pape François, 88 ans, hospitalisé depuis quatre semaines à l'hôpital Gemelli de Rome pour une double pneumonie, a passé «une nuit calme», a indiqué vendredi matin le Vatican dans un bref communiqué.

S'il n'est plus dans un état critique, l'évêque de Rome bénéficie cependant toujours d'une assistance respiratoire, via des canules nasales en journée et un masque à oxygène la nuit.

Un gâteau pour son règne

Jeudi matin, le pape a poursuivi sa thérapie ainsi que la kinésithérapie motrice, avant de prier, a fait savoir le Vatican. D'après le dernier bulletin médical diffusé mercredi soir, son état de santé «reste stable» et «une radiographie du thorax a confirmé les améliorations».

Dans la soirée de jeudi, la cellule de presse du Vatican a déclaré qu'il avait continué dans la journée les exercices spirituels et la physiothérapie respiratoire, évoquant en outre un gâteau qui lui avait été offert pour célébrer ses 12 ans de papauté.

«Il faut du temps»

Un nouveau bulletin médical sera rendu public vendredi soir et il n'est pas exclu que le bulletin matinal soit supprimé prochainement, selon la même source. «Il faut du temps pour qu'un corps de 88 ans atteint d'une double pneumonie se rétablisse, y compris en termes d'énergie et de force», a ajouté la salle de presse.

Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection le 13 mars 2013, porte un sérieux coup d'arrêt au rythme effréné que s'était jusqu'ici imposé le jésuite argentin en dépit des avertissements de son entourage.

Selon les médecins, il faut des semaines pour se relever d'une telle épreuve. Sans doute davantage pour François, qui s'était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans et a connu ces dernières années une multlipication des alertes de santé, dont deux opérations sous anesthésie générale et des infections respiratoires à répétition.

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