Paix en Ukraine
Pour la Russie, un cessez-le-feu temporaire en Ukraine serait «inacceptable»

Le 24 février 2022, la Russie a envahi l'Ukraine. Soutenue par les Occidentaux et menée par son président, Volodymyr Zelensky, l’armée ukrainienne continue de résister à l'agression russe, après plus de trois ans de conflit.
Publié: 15:56 heures
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Dernière mise à jour: 16:08 heures
16:49 heures

L'Ukraine accuse les Etats-Unis de «détruire» l'ordre mondial, auprès de la Russie

Les Etats-Unis «détruisent» l'ordre mondial, a accusé jeudi l'ambassadeur ukrainien au Royaume-Uni, Valery Zaloujny, au moment où Washington met à mal l'alliance transatlantique et gèle son aide militaire à l'Ukraine. «Nous voyons que ce n'est pas seulement l'axe du mal et la Russie qui essaient de réviser l'ordre mondial, mais que les Etats-Unis sont finalement en train de (le) détruire.»

L'ambassadeur a tenu ces propos alors que les relations entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky semblent s'apaiser après leur vive altercation la semaine dernière.

Pendant ce temps, Volodymyr Zelensky se trouve à Bruxelles pour un sommet exceptionnel des dirigeants des 27 pays de l'Union européenne (UE), destiné à renforcer la défense européenne.

Source: AFP

15:43 heures

Pour la Russie, un cessez-le-feu temporaire en Ukraine serait «inacceptable»

Photo: keystone-sda.ch

La diplomatie russe a estimé jeudi qu'un cessez-le-feu provisoire en Ukraine, suggéré notamment par Paris et Kiev, serait «absolument inacceptable» car le conflit finirait par reprendre.

«Des accords fermes sur un règlement définitif sont nécessaires», a assuré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, jugeant toute forme de courte pause permettant une «réorganisation» des troupes comme «absolument inacceptable, car elle aboutira exactement au résultat inverse». 

Source: AFP

17:24 heures

Berlin promet d'aider à compenser le gel de l'aide américaine

L'Allemagne, engagée dans une augmentation massive de ses investissements de défense, est prête à compenser en partie la suspension de l'aide militaire américaine à l'Ukraine, a promis jeudi son ministre de la Défense Boris Pistorius.

L'Allemagne est le deuxième fournisseur en valeur absolue d'équipements militaires à Kiev derrière les Etats-Unis, notamment des systèmes anti-aérien, des munitions et des chars de combat. Le pays a par ailleurs accueilli plus d'un million de réfugiés ukrainiens depuis l'invasion russe il y a plus de trois ans.

Source: AFP

16:25 heures

Macron recevra des pays européens mardi 11 mars pour parler de la paix en Ukraine

La réunion à Paris des chefs d'état-major des pays européens prêts à garantir une future paix en Ukraine, annoncée par le président français Emmanuel Macron mercredi dans une allocution, se tiendra mardi 11 mars en sa présence, a précisé son entourage jeudi.

Cette réunion doit porter sur un éventuel «déploiement de forces européennes» en Ukraine, qui «n'iraient pas se battre sur la ligne de front», mais «au contraire, une fois la paix signée, pour en garantir le plein respect», a expliqué Macron mercredi soir.

Source: AFP

15:29 heures

Des figures de l'opposition ukrainienne veulent la paix avant des élections

Les figures de l'opposition ukrainienne Petro Porochenko et Ioulia Tymochenko ont déclaré jeudi s'opposer à toute élection dans leur pays avant la fin de la guerre, un média américain ayant évoqué la possibilité de la tenue d'un scrutin présidentiel malgré le conflit. Depuis le début de l'invasion russe du 24 février 2022, la loi martiale en vigueur en Ukraine interdit la tenue d'élections, alors que le pays est soumis à des bombardements quotidiens.

Mais le président américain Donald Trump, depuis son rapprochement amorcé avec Moscou, a remis en cause en février la légitimité du dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, le qualifiant de «dictateur sans élections». Jeudi, le média américain Politico a affirmé que des collaborateurs hauts placés de Trump avaient eu des discussions secrètes avec Mme Tymochenko et des cadres du parti de Porochenko sur la possibilité d'organiser rapidement en Ukraine une élection présidentielle.

«Manque de communication»

Dans un communiqué publié jeudi, Porochenko, rival politique de Volodymyr Zelensky qui a remporté face à lui la présidentielle de 2019, a indiqué que son équipe «a toujours été et reste catégoriquement contre l'organisation d'élections pendant la guerre».

«Des élections ne peuvent avoir lieu qu'après un cessez-le-feu et la signature d'un accord de paix avec des garanties de sécurité pour l'Ukraine», a-t-il ajouté. Porochenko, qui fut président de l'Ukraine entre 2014 et 2019, a néanmoins adressé une critique à l'encontre de Volodymyr Zelensky, en affirmant qu'un «manque de communication» entre Kiev et Washington posait «un risque pour l'Etat» ukrainien.

14:54 heures

L'idée d'un parapluie nucléaire français plaît à Donald Tusk

La proposition du président français d'ouvrir un débat sur la protection de l'Europe par l'arsenal nucléaire français est «très prometteuse», a estimé jeudi le chef du gouvernement polonais Donald Tusk. Dans une allocution télévisée la veille, sur fond de rapprochement entre Moscou et Washington, Emmanuel Macron a fait cette proposition, précisant toutefois que la décision d'appuyer sur le bouton resterait «entre les mains» du chef de l'Etat français.

Photo: keystone-sda.ch

Un parapluie nucléaire, «c'est ce qui peut nous donner un avantage très net sur la Russie», a jugé le Premier ministre polonais qui s'exprimait devant les journalistes à Bruxelles, juste avant l'ouverture du sommet européen extraordinaire sur l'Ukraine. «Comme toujours, ce sont les détails qui comptent, mais cette disponibilité de la France, c'est quelque chose de très prometteur», a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a déclaré qu'il ouvrirait un débat sur l'extension de la dissuasion nucléaire française à d'autres nations européennes, à la suite d'un appel du prochain chancelier allemand Friedrich Merz en ce sens. En avril, le président conservateur polonais Andrzej Duda avait de son côté déclaré que son pays était prêt à accueillir des armes nucléaires de l'Otan.

14:19 heures

Londres en discussion avec une vingtaine de pays «intéressés» à contribuer à une paix en Ukraine

Le gouvernement britannique a mené des discussions avec une vingtaine de pays «intéressés» à contribuer à un maintien de la paix en Ukraine dans le cadre d'un éventuel accord de cessez-le-feu avec la Russie, a indiqué jeudi un responsable britannique.

Cette «coalition des volontaires», dont les contours n'ont pas été précisés, avait été annoncée dimanche par le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un sommet dédié à garantir «une paix durable» en Ukraine et qui avait réuni une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernement à Londres.

12:47 heures

Zelensky remercie les Européens pour leur soutien

Le président Volodymyr Zelensky a remercié les Européens pour leur soutien jeudi à son arrivée à Bruxelles pour un sommet extraordinaire. Il s'est félicité que les Ukrainiens ne soient «pas seuls» face à la Russie, après le gel de l'aide militaire américaine.

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«Nous sommes très reconnaissants de ne pas être seuls. Et ce ne sont pas seulement des mots. Nous le ressentons. C'est très important que vous ayez envoyé un signal fort au peuple ukrainien», a déclaré aux journalistes le dirigeant ukrainien, avant une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement européens destinée à muscler la défense européenne et soutenir l'Ukraine en guerre.

Source: ATS

12:44 heures

Olaf Scholz refuse «une paix imposée» à l'Ukraine

Le chancelier allemand Olaf Scholz a rejeté jeudi à Bruxelles la perspective d'une «paix imposée» à l'Ukraine, face aux rapprochements entre les Etats-Unis et la Russie.

«Il est très important que nous nous assurions que l'Ukraine n'ait pas à accepter une paix imposée, mais qu'il s'agisse d'une paix juste et équitable qui garantisse la souveraineté et l'indépendance» du pays, a-t-il déclaré lors d'un sommet extraordinaire.

Source: AFP

12:35 heures

Trump veut révoquer le statut de protection de 240'000 Ukrainiens

L'administration Trump prévoit un changement surprenant dans la politique d'immigration américaine. Selon l'agence de presse Reuters, le statut juridique temporaire d'environ 240'000 réfugiés ukrainiens devrait être révoqué, ce qui pourrait conduire à des expulsions rapides. La décision est attendue dès le mois d'avril, selon les sources de Reuters. 

Photo: IMAGO/MediaPunch

Cette mesure était apparemment déjà en cours avant même la récente dispute publique entre Trump et le président ukrainien. Elle fait partie d'un plan plus large de l'administration Trump visant à révoquer le statut légal de plus de 1,8 million de migrants autorisés à entrer dans le pays sous Biden. 

Interrogé, le ministère américain de la Sécurité intérieure n'a pas souhaité faire de commentaire. La porte-parole Tricia McLaughlin a simplement déclaré: «Le ministère n'a aucune annonce à faire à ce stade.» La Maison Blanche et l'ambassade ukrainienne n'ont pas non plus fait de commentaire.

12:27 heures

Ursula von der Leyen: L'Europe et l'Ukraine sont à un «moment décisif»

Photo: AFP

L'Europe et l'Ukraine sont à un «moment décisif», a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«L'Europe est confrontée à un danger clair et immédiat et doit être en mesure de se protéger, de se défendre, tout comme nous devons donner à l'Ukraine les moyens de se protéger et d'oeuvrer en faveur d'une paix juste et durable», a-t-elle déclaré en ouverture d'un sommet extraordinaire à Bruxelles.

Source: AFP

11:09 heures

La Russie a le sentiment que «la France veut que la guerre continue»

Photo: Anadolu via Getty Images

Le Kremlin a estimé jeudi que le discours de la veille du président Emmanuel Macron, lors duquel il a notamment mis en garde contre «la menace russe», démontre que la France «veut que la guerre continue». 

«Cela donne le sentiment que la France veut que la guerre continue», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un briefing auquel participe l'AFP. Il a dénoncé un discours «très conflictuel à l'égard de la Russie». 

Par ailleurs, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a estimé jeudi que les propos du président français, qui a évoqué la possibilité d'une protection de l'Europe par le parapluie nucléaire français, constituaient une «menace» pour la Russie.

Source: AFP

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