«Le Printemps» de Claude Monet, exposé au musée des Beaux-Arts de Lyon, a été souillé par deux militantes écologistes en février dernier. Toutes deux sont aujourd'hui poursuivies pour «dégradation de biens culturels»: elles ont aspergé de soupe l'une des œuvres majeures du XIVe siècle, a fait savoir 20minutes.fr. Le musée lyonnais, qui a porté plainte après l'incident, fait état de quelques dégâts sur le cadre, la toile étant protégée par une vitre.
Un réseau international déployé dans douze pays à l'origine de plusieurs actions
Le collectif citoyen Riposte alimentaire, qui a revendiqué ces actes et relayé l'information sur les réseaux sociaux, est membre d'un réseau actif dans douze pays. Ce réseau est à l'origine de plusieurs actions, comme celle durant laquelle des militants avaient dégradé une peinture de Goya à Madrid. D'autres militants avaient également lancé de la soupe sur une œuvre de Van Gogh, à Londres.
Par son action à Lyon, le collectif citoyen Riposte alimentaire entendait «alerter l’opinion publique sur la crise climatique et sociale à venir».