Son pronostic vital est engagé
Un huissier débarque chez lui par erreur: il saute par la fenêtre

Pris de panique après avoir vu débarquer un huissier chez lui, un homme s'est défenestré. Son pronostic vital est engagé. Comble de l'histoire, l'agent s'était trompé d'appartement, apprend-on dans «le Parisien».
Publié: 14.05.2024 à 16:26 heures
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Dernière mise à jour: 14.05.2024 à 16:28 heures
Un homme a sauté par la fenêtre en voyant débarquer un huissier chez lui. Terrible quiproquo: l'agent s'était trompé d'appartement. (image symbolique)
Photo: DUKAS
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Mathilde JaccardJournaliste Blick

Comme quoi, il faut toujours vérifier le nom sur la porte à laquelle on frappe. Posons le cadre. XIXe arrondissement de Paris, un huissier entame sa tournée. Il monte dans une immeuble rue Romainville, toque à la porte d'un appartement. Le locataire ouvre, panique et saute par la fenêtre pour s'échapper. Gros malentendu, ce n'était pas la bonne personne, apprend-on dans «le Parisien».

Rembobinons. Aux alentours de 14h, ce fameux huissier est accompagné par des officiers de la police administrative. Au programme: expulsion d'un locataire. Lorsque les agents pénètrent dans l'appartement de ce trentenaire, l'homme, affolé, saute par la fenêtre de son logement, situé au deuxième étage, précise le média français.

Il a sauté... pour rien!

Retrouvé en bas de l'immeuble, inconscient, les services de secours le prennent rapidement en charge et le transfèrent à l'hôpital. Son pronostic vital est «très» engagé, précise les sapeurs-pompiers au «Parisien».

Remis (plus ou moins) de ses émotions, l'huissier vérifie ses documents. La bourde… il s'est trompé d'appartement! Mais pourquoi l'homme a-t-il sauté alors?

Après l'incident, la police a tout de même effectué une fouille du logement. Sur place, elle a découvert une vingtaine de sachets de cannabis, allant jusqu'à 50 grammes chacun. L'homme âgé de 37 ans a probablement dû paniquer à l'idée de se faire arrêter pour trafic de stupéfiants, et a certainement sauté pour esquiver la justice. Aucune précision n'est donnée sur le sort du «bon» locataire qui devait être expulsé. 

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