Elle brûle depuis ce mardi matin. Sur le site antique d'Olympie en Grèce, la flamme olympique 2024 a été allumée. Et dans environ 100 jours, après de longs kilomètres parcourus, la précieuse atteindra les bords de la Seine à Paris pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024.
Comment garder la flamme allumée?
Mais comment faire durer cette flamme contre vents et marées pendant ce long voyage? Car lors de son périple, la flamme doit absolument continuer à brûler – c'est l'idée même du relai. Mais elle devra faire face à de nombreux adversaires... à commencer par la météo, rappelle «Le Parisien».
La flamme olympique est composée d'une torche, dessinée par le designer Mathieu Lehanneur, et d'une flamme, alimentée par le propane, un gaz renouvelable. Bien qu'elle ait été testée pour résister à de grosses rafales de vent, le feu reste à la merci des forces naturelles.
Le vent, grande menace
A son départ déjà, la flamme a faibli sous les fortes bourrasques. Mais elle a tenu bon! Elle est conçue pour résister à des vents de 100km/h, selon le directeur délégué du relais de la flamme, Grégory Murac. «Des systèmes catalytiques, comme ceux des alpinistes qui doivent réchauffer un repas à 4000 mètres» ont été intégrés à sa conception, assure Mathieu Lehanneur.
Reste à savoir si ces technologies suffiront à protéger la flamme de la nature. En janvier 1968, le brasier nomade n'avait pas résisté à la force du vent du massif de Sancy, en Auvergne, mais aussi lors des Jeux de Londres en 2012 et d’Athènes en 2004.
Mais pas de panique: le feu originel allumé à Olympie accompagne les porteurs dans des lanternes à l'abri de toutes menaces, pour pouvoir rallumer la flamme en cas d'urgence.
Un feu symbolique porté par 11'000 personnes
Le Relai de la flamme est un acte symbolique qui représente la paix et l'espoir tout au long de son parcours. Allumée par la «grande prêtresse» en Grèce, les 11'000 porteuses et porteurs se relayeront pour amener la flamme à bon port. Laure Manaudou est la première relayeuse française à avoir succédé au premier porteur Stefanos Ntouskos, champion olympique d’aviron aux JO de Tokyo. La flamme sera aussi portée par Baptiste «t'es pas net», le jeune qui avait allumé la toile avec ses activités explosives dans sa chambre.