L'annonce publiée sur le compte X de Paris 2024 ce mercredi 10 avril a mis le feu à l'internet francophone. Sa mère ne le trouvait «pas net», mais Baptiste le «petit être froid» portera la flamme olympique! Vous n'avez rien compris à cette phrase et son implication pour les JO à venir? Pas de problème, Blick vous explique.
«Mais t'es pas net, non?!»
En janvier 2017, un peu malgré lui, Baptiste Moirot était devenu une célébrité du web. Dans une vidéo d'abord diffusée en direct sur Facebook puis vue des millions de fois, on voit le jeune français assis sur le sol de sa chambre — visiblement pas dans son état normal — foutre le feu à une tasse en Kevlar et y balancer du sable.
Son frère entrouvre la porte et l'engueule, sa mère arrive. Elle lance une phrase qui en quelques heures deviendra culte pour toute une génération d'internautes: «Mais t'es pas net, non?!» Réponse de l'intéressé? «Mais si, je suis très net...»
Le média en ligne Brut avait retrouvé l'énergumène et sa génitrice en 2021, pour reparler de cette expérimentation chimique. «J'avais pris deux somnifères ce jour-là», révélait le Français de 25 ans, originaire de la Drôme. Toujours sur Facebook, des p'tits rigolos lancent alors une pétition pour demander que Baptiste soit celui qui allume la flamme olympique des Jeux de Paris.
Coup de comm' pour les JO
Pas moins de 274'000 personnes manifestent leur intérêt que cette vanne devienne réalité. Trois ans plus tard, c'est plus ou moins chose faite. Baptiste n'allumera sans doute pas la flamme lors de l'inauguration. Mais il fera partie des 10'000 porteurs qui feront un bout de chemin jusqu'à Paris… chez lui, dans la Drôme.
Joli clin d'œil ou honneur accordé à un incendiaire indigne? Sur les réseaux sociaux, les commentateurs s'enflamment. À l'approche des Jeux, c'est un joli coup de communication pour l'organisation. Surtout dans une période où, selon Franceinfo, les premiers étudiants parisiens sont poussés à quitter leurs logements, réquisitionnés par l'État français pour l'événement sportif.