La police a débuté son intervention vendredi à Sciences Po Paris pour évacuer plusieurs dizaines de militants pro-Palestiniens, a constaté l'AFP. Ceux-ci occupaient les locaux de l'école depuis la veille.
Sur les occupations d'uni en soutien à la Palestine
Selon un étudiant de Sciences Po, «une cinquantaine d'étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume» au moment où les forces de l'ordre sont entrés dans le bâtiment, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris. Le Comité Palestine, qui a tenu un point presse retransmis sur les réseaux sociaux vers 10h45, a auparavant annoncé «refuser le compromis» proposé par la direction de Sciences Po.
Un peu plus tôt, deux étudiantes de Sciences Po ne souhaitant pas donner leur identité ont déclaré à la presse présente au bout de la rue Saint-Guillaume que «dix étudiants sont en grève de la faim», sept sur le campus de Sciences Po Paris et trois sur celui de Reims, en «solidarité avec les victimes palestiniennes».
(ATS)