«La communauté internationale est de plus en plus préoccupée par les poussées actuelles de Covid-19 en Chine et par le manque de données transparentes, notamment de données sur les séquences génomiques virales, communiquées par la RPC», ont déclaré mardi les responsables américains, sous couvert d'anonymat, en référence à la République populaire de Chine.
Pékin a reconnu qu'il était «impossible» de suivre l'évolution de l'épidémie et a cessé depuis dimanche de publier des données quotidiennes sur la situation sanitaire. Les chiffres officiels étaient de plus en plus critiqués tant la sous-estimation des cas d'infection et des décès était devenue flagrante.
Mais c'est le manque de données génomiques qui soulève le plus d'inquiétudes à l'étranger, rendant «de plus en plus difficile pour les responsables de la santé publique de s'assurer qu'ils seront en mesure d'identifier tout nouveau variant potentiel et de prendre des mesures rapides pour réduire la propagation», ont déclaré les responsables américains.
Tests PCR obligatoires
Les Etats-Unis «suivent les données scientifiques et les conseils des experts en santé publique, consultent leurs partenaires et envisagent de prendre des mesures similaires [...] pour protéger le peuple américain», ont-ils ajouté, citant des préoccupations exprimées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que des mesures adoptées par le Japon, l'Inde et la Malaisie.
Le Japon va ainsi rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale. L'assouplissement des mesures anti-Covid-19 par la Chine met un terme aux tests de masse, aux confinements et longues quarantaines, qui ont bouleversé les chaînes d'approvisionnement et perturbé les relations commerciales avec le reste du monde.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré mardi que les pays devaient maintenir des contrôles «scientifiques et appropriés» des maladies qui «ne devraient pas affecter les échanges normaux de personnes».
(ATS)