État islamique
Un commandant djihadiste arrêté après une attaque déjouée en Syrie

Les autorités syriennes ont arrêté un commandant de l'État islamique. Il est accusé d'avoir planifié une attaque déjouée contre un sanctuaire chiite près de Damas.
Publié: 15.02.2025 à 20:57 heures
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Dernière mise à jour: 15.02.2025 à 22:36 heures
Le dirigeant par intérim, Ahmed al-Sharaa, lors d'une réunion avec des responsables et des dirigeants locaux dans la ville d'Idlib, le 15 février 2025.
Photo: AFP
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AFP Agence France-Presse

Les autorités syriennes ont arrêté un chef du groupe djihadiste État islamique (EI) pour avoir notamment planifié une attaque déjouée contre un sanctuaire musulman chiite près de Damas, a indiqué samedi l'agence de presse officielle syrienne.

Les autorités ont arrêté «Abou al-Hareth al-Iraqi, un commandant de l'organisation Daech», a indiqué l'agence Sana, citant un responsable des services de renseignement non identifié et utilisant un acronyme arabe pour désigner l'EI.

Cet homme était «derrière la planification de plusieurs opérations», a rapporté Sana, ajoutant que «la cellule qui a été empêchée de mener son projet d'attaque contre le sanctuaire de Sayyeda Zeinab» agissait sous ses ordres.

Un attentat déjoué

Le 11 janvier, les autorités syriennes avaient annoncé avoir déjoué une tentative d'attentat contre ce site révéré par les chiites situé au sud de la capitale syrienne. Le ministère de l'Intérieur avait alors publié des photos de quatre hommes arrêtés, identifiés comme membres d'une cellule de l'EI. Il s'agissait de la première annonce de ce type des nouvelles autorités, issues d'une coalition de groupes rebelles islamistes qui ont pris le pouvoir en décembre.

L'homme arrêté est «un ressortissant irakien qui était un commandant de second rang de l'EI» a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie. Il a passé ces dernières années dans le vaste désert de la Badia, qui s'étend des abords de Damas à la frontière irakienne, selon l'OSDH.

Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, le complexe de Sayyeda Zeinab était défendu par des miliciens chiites pro-iraniens, aux côtés de l'armée syrienne. Peu de temps avant la chute du pouvoir de Bachar al-Assad, ces miliciens avaient pris la fuite.

L'EI avait pris en 2014 le contrôle de pans des territoires syrien et irakien, avant d'être défait en 2019 par les forces kurdes avec le soutien d'une coalition internationale. Des cellules du groupe continuent cependant d'opérer depuis la Badia.

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