En décembre, la Corée du Sud avait confirmé le lancement réussi de son premier satellite militaire espion, également transporté par une fusée Falcon 9 de Space X.
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«Le deuxième satellite de reconnaissance de notre armée s'est séparé avec succès du véhicule de lancement vers 09h02 [02h02 en Suisse, ndlr] et est entré dans l'orbite cible», a déclaré le ministère de la défense dans un communiqué.
Course à l'espace
Ces deux lancements traduisent une intensification de la course à l'espace dans la péninsule coréenne. La Corée du Nord avait annoncé en novembre l'an dernier avoir lancé son premier satellite espion.
Le premier satellite de Séoul a transmis aux autorités des images en haute résolution du centre de Pyongyang. Sa mission principale devrait commencer en juin, d'après l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
La Corée du Sud entend lancer un total de cinq appareils espions d'ici à 2025, pour mieux surveiller le Nord.
Espionner la Corée du Nord
Une fois que les satellites, entrés en orbite, auront commencé leur mission, l'armée sud-coréenne sera en mesure d'espionner des infrastructures-clés en Corée du Nord, toutes les deux heures environ, a détaillé la chaîne publique KTV.
De son côté, la Corée du Nord a affirmé que son propre satellite était bien en orbite et qu'il avait envoyé des images de la base américaine de Pearl Harbor à Hawaï ainsi que de «cibles majeures» en Corée du Sud.
Pyongyang est parvenu à envoyer dans l'espace son appareil «Malligyong-1» après deux échecs en mai et août 2023. Selon Séoul, le Nord a reçu l'aide de la Russie contre des livraisons d'armes pour la guerre menée par Moscou en Ukraine.
(ATS)