Elle lutte pour des prestations
Depuis son Covid long, cette enseignante est clouée dans un fauteuil roulant

Elle était en pleine forme. Mais cette enseignante autrichienne a contracté un Covid long. Le virus a fait des ravages dans son corps. Elle est maintenant clouée dans un fauteuil roulant et ne peut plus quitter son appartement sans aide.
Publié: 14.12.2023 à 20:08 heures
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Anna S. était en forme et aimait faire de l'alpinisme.
Photo: x
Johannes Hillig

Le Covid a complètement bouleversé la vie d'Anna S.*. Originaire du Tyrol en Autriche, cette femme de 32 ans est trop faible pour marcher. Le virus a eu un impact trop important sur son corps. «C'est comme si chaque jour, j'avais à la fois une migraine, une infection intestinale et une maladie virale», explique cette enseignante au journal «Kronen Zeitung».

Après avoir été probablement infectée dans son établissement scolaire en novembre 2020, elle souffre d'un Covid long. Elle n'a jamais pu se remettre de sa maladie. 

Avant le Covid, elle était en grande forme

Son quotidien est devenu un enfer. «Je m'évanouissais dès que j'essayais de m'asseoir, mon pouls montait à 150. Depuis, je suis clouée au lit», explique Anna S. au journal.

Une véritable catastrophe pour l'enseignante. Avant son Covid, elle était active et en pleine forme. Elle faisait notamment de l'escalade en montagne. Mais elle a dû abandonner ce loisir. Elle ne peut désormais sortir de son appartement qu'avec de l'aide et se déplace en fauteuil roulant.

Lutte pour obtenir des prestations

Malgré ses souffrances, Anna S. a dû se battre pour que son assurance reconnaisse son Covid long. Selon une expertise, les symptômes ne seraient que le fruit de son imagination. «Toutes les prestations ne sont accordées que pour une durée limitée. Je tremble toujours que la prochaine expertise en décide autrement et que l'allocation de soins, par exemple, soit soudainement réduite», explique l'enseignante. 

Un examen approfondi a toutefois révélé que le Covid avait gravement endommagé le corps d'Anna S. L'Autrichienne ne souffre pas seulement du syndrome de fatigue chronique (SFC), mais aussi du syndrome d'activation des mastocytes, d'acouphènes et d'inflammations des vaisseaux sanguins.

Désormais, elle se bat pour la reconnaissance de sa maladie et a même déposé plainte. Conséquence: deux nouvelles expertises ont été commandées par le tribunal. Anna S. espère que sa lutte prendra bientôt fin et qu'elle pourra regarder vers l'avenir. 

*Nom connu

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