Un garçon de 10 ans et une fille de 13 ans regardent avec fascination les feux d'artifice du Nouvel An avec leur père, quand soudain, plusieurs hommes font irruption dans le restaurant. Ils tabassent le Danois, forcent les enfants à monter dans deux voitures et s'enfuient en courant. C'est ce que rapporte le journal «Bild» en se référant à la police du pays scandinave.
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La fille et le garçon sont les enfants de l'héritière danoise de Steakhouse Block House, Christina Block. La police a immédiatement lancé une chasse à l'homme et a également alerté les autorités allemandes, l'enlèvement ayant eu lieu non loin de la frontière. Les plaques d'immatriculation des ravisseurs ont, en effet, été délivrées en Allemagne. Selon «Bild», la police de Hambourg enquête désormais sur l'affaire.
Mais ni les autorités allemandes ni les autorités danoises n'ont connaissance de l'endroit où les enfants pourraient se trouver.
Une bataille acharnée pour la garde des enfants
Interrogée par Bild, Christina Block n'a pas souhaité s'exprimer sur la disparition de ses enfants. La fille de l'entrepreneur Eugen Block se dispute depuis longtemps avec son ex-mari Stephan Hensel au sujet de la garde des enfants. Récemment, la mère a déclaré dans une interview à «Bild» qu'elle se sentait éloignée de sa famille. Elle n'a plus que des contacts sporadiques avec ses enfants.
L'année dernière déjà, la police danoise a dû intervenir. Après une visite chez son père en août 2021, Stephan Hensel ne les avait pas ramenés comme convenu. «Mon mari est vexé face à la séparation», a écrit Christina Block dans un e-mail au magazine en ligne VIP.de. «Tous les moyens sont bons pour lui, même s'il doit pour cela abuser des plus faibles. Ce sont mes enfants. Il sait qu'il me touche ainsi en plein cœur.»
De son côté, Stephan Hensel a affirmé lors d'un entretien téléphonique avec VIP.de que les enfants ne voulaient pas retourner chez leur mère. Celle-ci ferait preuve de violence psychologique et physique, ce qu'il peut prouver par des expertises. Il a ajouté que les enfants étaient sous protection policière et que sa maison était surveillée par des caméras.