Joe Biden se présente à nouveau à la présidence des États-Unis en 2024. Son prédécesseur, Donald Trump, a du mal à y croire. «Les cinq pires présidents de l'histoire de l'Amérique n'ont même pas approché les dégâts que Joe Biden a causés à notre pays en quelques années seulement», déclare le républicain dans une vidéo qui s'est répandue sur les réseaux sociaux, après que Joe Biden a annoncé sa candidature mardi.
Donald Trump profite du fait que les choses ne vont pas bien sur le plan économique pour faire de l'actuel président démocrate un bouc émissaire. Les familles du pays sont détruites par l'inflation, s'insurge-t-il. Joe Biden serait responsable de la plus grande crise économique des États-Unis. «Nous avons abandonné notre indépendance énergétique et nous avons abandonné l'Afghanistan», égrène Donald Trump. Ce faisant, il fait allusion aux décisions du chef d'État qui ont suscité un grand mécontentement au sein de la population. «Cela va devenir bien pire», prédit le républicain.
«Sous ma direction, nous avions la frontière la plus sûre de l'histoire», affirme-t-il. Selon lui, sous Joe Biden, la frontière sud avec le Mexique aurait été complètement supprimée: des millions d'immigrés illégaux seraient entrés aux États-Unis.
«Avec moi, il n'y aurait pas eu de guerre»
Donald Trump estime en outre que Joe Biden a embarrassé son pays sur la scène internationale. «La Russie s'allie à la Chine, le monde est à quelques jours d'une catastrophe nucléaire», poursuit le milliardaire. «L'Ukraine est ravagée par une invasion qui n'aurait jamais eu lieu si j'étais devenu président», soutient-il. Ce dernier voit la troisième guerre mondiale comme imminente.
Donald Trump a du mal à croire que le démocrate se présente à nouveau à l'élection présidentielle après un tel mandat. «Vous vous souvenez de ce qui s'est passé la dernière fois lors des élections? Ils ont triché et truqué les élections!» Mais cela ne se reproduira pas, affirme-t-il. Trump prédit le «cauchemar des démocrates radicaux» lorsqu'il montera sur scène. Pour conclure, il réaffirme son mantra: «Ensemble, nous allons tous rendre sa grandeur à l'Amérique!»
