Plus de 40 corps ont été retrouvés
Plus de 40 corps avaient été retrouvés dans le fleuve Potomac jeudi en fin d'après-midi, selon plusieurs médias américains.
En raison de la luminosité faiblissante, des conditions de travail difficiles et de la conviction des sauveteurs qu'il n'y a pas de survivants, les recherches ont été interrompues jusqu'à vendredi.
Les deux boîtes noires ont été retrouvées
Les deux boîtes noires de l'avion de ligne qui s'est écrasé mercredi soir à Washington après une collision avec un hélicoptère militaire, tuant 67 personnes au total, ont été retrouvées, ont annoncé des médias américains jeudi.
L'enregistreur vocal du cockpit et l'enregistreur des données de vol ont été récupérés par les enquêteurs, ont fait savoir des sources anonymes à CBS News et ABC News. Ces boîtes noires étaient immergées mais devraient pouvoir être analysées, avait expliqué plus tôt jeudi l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), chargée de l'enquête.
Source: AFP
Pékin présente ses condoléances après la catastrophe aérienne à Washington
La Chine a présenté vendredi ses «condoléances» après la catastrophe aérienne de Washington qui a fait 67 morts, dont deux ressortissants chinois, en raison de la collision d'un avion civil et d'un hélicoptère de l'armée américaine.
«La Chine a demandé aux autorités américaines de communiquer en temps opportun les avancées des opérations de recherche et de sauvetage et de déterminer rapidement les causes de l'accident», a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, cité par le média d'Etat CCTV.
Source: AFP
Deux ressortissants chinois parmi les victimes
Deux ressortissants chinois se trouvaient à bord de l'avion qui s'est écrasé à Washington mercredi soir après être entré en collision avec un hélicoptère de l'armée américaine, a rapporté vendredi l'agence officielle Chine nouvelle, citant l'ambassade de Chine aux Etats-Unis.
«Après une enquête préliminaire», l'ambassade a annoncé que deux citoyens chinois figuraient «parmi les victimes» de cette catastrophe aérienne, selon Chine nouvelle.
Trump confirme qu'il n'y a pas de survivant
Le président américain Donald Trump a confirmé jeudi qu'aucune des 67 personnes qui se trouvaient à bord de l'avion et de l'hélicoptère rentrés en collision mercredi à Washington n'avaient survécu. «Malheureusement, il n'y a pas de survivant», a-t-il indiqué lors d'un point presse, après avoir observé une minute de silence pour les victimes.
«Ce fut une nuit sombre et atroce dans la capitale et dans l'histoire de notre pays», s'est d'abord désolé Donald Trump, promettant une enquête approfondie pour établir les causes de l'accident. Il s'en est ensuite pris aux anciens présidents démocrates Joe Biden et Barack Obama, qu'il a accusés d'avoir affaibli les exigences en matière de sécurité aérienne.
Source: AFP
Une erreur humaine a-t-elle conduit à la collision entre l'avion et un hélicoptère?
La collision entre un avion régional d'American Airlines et un hélicoptère Blackhawk de l'armée américaine, qui a probablement coûté la vie aux 67 personnes qui se trouvaient à bord des deux appareils, pourrait avoir été provoquée par une erreur humaine, selon les premiers éléments de l'enquête et les analyses de divers experts. Selon diverses sources, plusieurs erreurs humaines ont émaillé la séquence d'événements qui a conduit à l'accident peut être liée à plusieurs erreurs humaines.
Selon Philip Greenspun, professeur au MIT, instructeur d'hélicoptère et ancien pilote, l'hypothèse la plus probable est celle d'un malentendu entre les contrôleurs aériens et les pilotes de l'hélicoptère Blackhawk. Il fait remarquer que quelques secondes seulement avant la collision, un contrôleur aérien a demandé si l'équipage de l'hélicoptère pouvait voir l'avion qui arrivait, avant de leur donner l'ordre de se caler derrière l'appareil.
Pour l'expert, il se peut que l'équipage de l'hélicoptère n'ait pas compris quel avion il fallait éviter. «Je suis sûr à 99% que l'équipage du Blackhawk ne savait pas de quel avion de ligne il s'agissait.» De tels malentendus peuvent se produire même chez des pilotes hautement qualifiés, estime-t-il, tout en critiquant l'absence d'avertissements clairs de la part du contrôle aérien et en se demandant pourquoi l'équipage de l'hélicoptère n'a pas reçu l'ordre explicite de changer immédiatement de cap.
La tour de contrôle n'avait pas les effectifs «normaux»
Les effectifs de la tour de contrôle de l'aéroport Ronald-Reagan de Washington n'étaient «pas» à leur niveau «normal» mercredi soir au moment de la catastrophe aérienne au-dessus de la capitale américaine et qui a fait 67 morts, selon le New York Times jeudi.
Cet effectif de contrôleurs aériens notamment «n'était pas normal pour cette heure de la journée et ce volume de trafic» aérien, a critiqué dans un rapport préliminaire le régulateur américain de l'aviation (FAA) cité par le quotidien à propos de cette collision entre un avion de ligne et un hélicoptère militaire.
Source: AFP
La collision à Washington «n'aurait jamais dû se produire», selon des experts
La collision entre un hélicoptère militaire et un avion civil qui s'apprêtait à atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan de Washington laisse les experts perplexes, compte tenu des conditions météorologiques parfaites et des contrôles stricts dans un des corridors aériens les plus utilisés au monde.
L'accident de mercredi aurait «absolument» pu être évité, a affirmé jeudi le ministre des Transports, Sean Duffy. «C'était un vol (commercial) de routine, tout ce qu'il y a de plus banal», a estimé Richard Aboulafia, directeur d'AeroDynamic, une société de conseil en gestion aérospatiale. «J'ai volé dessus à de nombreuses reprises. C'est un vol emprunté par de nombreuses personnes allant de Washington vers le Kansas», a-t-il déclaré à l'AFP.
Selon un responsable du service de suivi des vols Flightradar24, Ian Petchenik, la collision a eu lieu à environ 300 pieds d'altitude (90 mètres), quelques secondes avant l'atterrissage. «La limite de la piste est au bord de la rivière. (L'avion) était sur le point de toucher terre», a-t-il souligné sur la chaîne WUSA-TV à Washington.
L'espace aérien autour de l'aéroport est habitué à tenir compte des vols d'hélicoptères, y compris des vols militaires entre le Pentagone et les bases alentour, des patrouilles des gardes-côtes, ou encore des hélicoptères des Marines qui transportent le président à la Maison Blanche.
Source: AFP
Le radar a enregistré le moment de la collision
Un bref extrait du radar du contrôle aérien montre le moment du crash. On y voit l'avion et l'hélicoptère se rapprocher l'un de l'autre avant de se percuter.
L'ancien ministre des Transports juge «abjecte» la réaction de Trump
L'ancien ministre des Transports, Pete Buttigieg, a qualifié jeudi d'«abjecte» la réaction de Donald Trump à la collision la veille d'un hélicoptère et un avion de ligne à Washington.
«C'est abject. Alors que les familles sont en deuil, Trump devrait diriger, et non mentir», a-t-il réagi, après que le président américain a mis en cause ses prédécesseurs démocrates et les programmes faisant la promotion de la diversité dans la catastrophe aérienne.
Source: AFP
Trump accuse Biden et Obama d'avoir baissé les exigences en matière de contrôle aérien
Le président américain Donald Trump a accusé jeudi ses prédécesseurs démocrates Joe Biden et Barack Obama d'avoir baissé les exigences en matière de sécurité aérienne, au lendemain de la collision au dessus de la capitale entre un hélicoptère de l'armée américaine et un avion de ligne faisant 67 morts.
«J'ai donné la priorité à la sécurité. Obama et Biden et les démocrates ont mis la politique en premier», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, s'en prenant aux programmes faisant la promotion de la diversité au sein de l'agence fédérale de l'aviation américaine (FAA).
Source: AFP
Trump va s'exprimer sur la catastrophe aérienne à Washington
Donald Trump s'exprimera à 11h00 locales (16h00 GMT) dans la salle de presse de la Maison Blanche sur la collision aérienne entre un avion de ligne et un hélicoptère militaire à Washington, dont le bilan potentiel s'élève désormais à 67 morts.
Dans la nuit, le président américain avait affirmé sur son réseau Truth Social que la catastrophe «aurait dû être évitée».
Source: AFP
Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches «extrêmement difficiles». Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.
Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington «aurait dû être évité», si l'hélicoptère avait manoeuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la «trajectoire d'approche parfaite» de l'avion. La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.
Des conditions de recherche «extrêmement difficiles»
«Les deux appareils sont dans l'eau», a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser. Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines. Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son «profond chagrin».
La police de Washington a souligné qu'il n'y avait «à ce stade aucune information confirmée sur des victimes». Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et gardes-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.
«Les conditions sont extrêmement difficiles» pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville. Il a évoqué le «froid», un «vent fort» et de «la glace» sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.
Collision avec un hélicoptère
Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées. Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.
On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve. Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il «pens(ait) avoir vu la collision», avec une «lumière jaune très brillante» – ressemblant au flash d'une explosion – lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA «entré en collision à altitude moyenne» avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan. L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21h (3h heure suisse, jeudi).
Aéroport fermé
Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait «un vol d'entraînement», selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth. Evoquant un «incident aérien» sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir «suspendu» tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.
Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.