Coup d'Etat manqué
Le mandat d'arrêt contre l'ex-président de la Corée du Sud devrait être prolongé

En Corée du Sud, le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) va demander une prolongation du mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon Suk Yeol. Le chef d'Etat déchu est accusé de rébellion après sa tentative ratée d'instaurer la loi martiale.
Publié: 06.01.2025 à 03:47 heures
Depuis le 31 décembre, partisans et opposants du président déchu manifestent tous les jours dans les rues de la capitale sud-coréenne. Lundi matin à nouveau, les partisans de Yoon Suk Yeol lui manifestent leur soutien devant la résidence où le dirigeant est retranché.
Photo: Ahn Young-joon
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ATS Agence télégraphique suisse

Le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) a annoncé lundi qu'il allait demander une prolongation du mandat d'arrêt contre le président déchu Yoon Suk Yeol, faute de pouvoir l'appréhender dans les temps.

Le mandat d'arrêt délivré le 31 décembre par un tribunal de Séoul expire lundi à minuit (16h00 en Suisse). «Nous comptons demander une prolongation aujourd'hui, ce qui nécessite d'indiquer les raisons du dépassement du délai standard de 7 jours», a déclaré à la presse le directeur adjoint du CIO Lee Jae-seung.

Comme tous les jours depuis le 31 décembre, des centaines de partisans inconditionnels de Yoon sont présents lundi matin près du domicile du président déchu, prêts à en découdre en cas de nouvelle tentative d'arrestation. Ils sont surveillés par de nombreux policiers. Yoon est accusé de «rébellion» pour avoir instauré par surprise la loi martiale le 3 décembre et envoyé l'armée au Parlement pour le museler, avant de faire marche-arrière peu après.

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