Après leur clash historique
«Quelqu'un doit forcer Zelensky à vouloir la paix», estime le Kremlin

Le 24 février 2022, la Russie a envahi l'Ukraine. Soutenue par les Occidentaux et menée par son président, Volodymyr Zelensky, l’armée ukrainienne continue de résister à l'agression russe, après plus de deux ans de conflit.
Publié: 02.03.2025 à 16:00 heures
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Dernière mise à jour: 11:13 heures
11:08 heures

«Quelqu'un doit forcer Zelensky à vouloir la paix»

Le Kremlin a réagi lundi à la spectaculaire passe d'armes entre le président ukrainien et son homologue américain, vendredi dernier à la Mason Blanche. «Quelqu'un doit forcer Zelensky à changer d'avis. Il ne veut pas la paix. Quelqu'un doit le forcer à vouloir la paix», a déclaré Dmitri Peskov lors d'un point de presse. Donald Trump, qui a effectué un rapprochement avec Moscou ces dernières semaines, prône la fin du conflit en Ukraine au plus vite.

Le porte-parole du Kremlin a rejeté la responsabilité sur Volodymyr Zelensky au sujet de cette altercation, qualifiée de «sans précédent». «Ce qui s'est passé vendredi à la Maison Blanche a montré à quel point il sera difficile de trouver le chemin pour un règlement en Ukraine», a estimé Dmitri Peskov. «Zelensky a montré un manque total de diplomatie», a-t-il ajouté.

Photo: Anadolu via Getty Images

Source: AFP

12:22 heures

Zelensky prêt à rencontrer à nouveau Trump pour «résoudre les vrais problèmes»

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit prêt à rencontrer à nouveau le président américain Donald Trump pour «résoudre les vrais problèmes», rapporte Bloomberg. Malgré une situation tendue suite au scandale du Bureau ovale, Volodymyr Zelensky a souligné l'importance d'un dialogue égalitaire entre les deux pays. Il a critiqué le caractère public du conflit, qui n'est bénéfique pour aucune des deux parties, mais se dit confiant pour la suite.

Vendredi, Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont rencontrés à Washington, mais l'échange entre les deux a rapidement dégénéré.
Photo: IMAGO/MediaPunch

Un point important dans les propos de Zelensky était la volonté de l'Ukraine d'accepter un accord précédemment mis de côté sur les ressources naturelles avec les États-Unis. «L'accord sur les ressources naturelles avec les Etats-Unis est prêt et peut être signé par les ministres», a déclaré le président ukrainien, cité par Bloomberg.

08:44 heures

«La ligne de front ne cesse de se rapprocher de nous», selon Barrot

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a estimé lundi, à propos de la guerre en Ukraine, que «la ligne de front ne cesse de se rapprocher de nous».

Photo: keystone-sda.ch

«Jamais le risque d'une guerre sur le continent européen, dans l'Union européenne n'a été aussi élevé parce que depuis bientôt quinze ans, la menace ne cesse de se rapprocher de nous, la ligne de front ne cesse de se rapprocher de nous», a déclaré Jean-Noël Barrot, à la radio France Inter, affirmant que les pays européens en étaient désormais pleinement conscients, au lendemain d'un sommet à Londres.

02:25 heures

Zelensky se redit prêt à signer l'accord sur les minerais avec les Etats-Unis

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est redit prêt dimanche à signer l'accord sur les minerais négocié avec les Etats-Unis mais dont la signature n'a pu avoir lieu après son altercation avec Donald Trump vendredi.

«L'accord qui est sur le table sera signé si toutes les parties sont prêtes», a affirmé Volodymyr Zelensky avant son départ de Londres, lors d'un entretien avec des journalistes britanniques.

Photo: keystone-sda.ch

«Si nous avons accepté de signer l'accord sur les minéraux, alors nous sommes prêts à le signer», «nous sommes constructifs», a-t-il ajouté, après que Washington a laissé planer dimanche l'idée que le dirigeant ukrainien pourrait devoir partir s'il ne changeait pas de comportement.

«Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre», a notamment déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz. Le président ukrainien était venu vendredi à Washington pour signer cet accord cadre sur une exploitation des minerais ukrainiens par les Etats-Unis.

Source: AFP

02.03.2025, 22:25 heures

Paris et Londres proposent une trêve d'un mois

La France et la Grande-Bretagne proposent une trêve d'un mois en Ukraine «dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques», a affirmé le président français Emmanuel Macron. Il s'exprimait dans des déclarations au «Figaro».

Plus tôt dans la journée, avant un sommet sur l'Ukraine à Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé que Paris et Londres travaillaient à «un plan» pour faire cesser les combats. L'avantage d'une telle trêve, c'est qu'«on sait la mesurer» alors que le front est immense, «l'équivalent de la ligne Paris-Budapest», a dit le président français.

Source: ATS

02.03.2025, 19:45 heures

Volodymyr Zelensky reçu par le roi Charles III

Le président ukrainien a été reçu par le roi Charles III dans sa résidence de l'est de l'Angleterre dimanche en fin d'après-midi. Cela après un sommet d'une quinzaine d'alliés de Kiev à Londres, a indiqué le palais de Buckingham.

Le roi Charles III de Grande-Bretagne et le président ukrainien Volodymyr Zelensky posent pour une photo dans le salon de Sandringham House.
Photo: AFP

Cette rencontre à Sandringham se tient deux jours après une vive altercation entre le dirigeant ukrainien et le président américain Donald Trump. Ce dernier a été invité pour une visite d'Etat, sa deuxième au Royaume-Uni après celle de 2019, par une lettre du souverain que lui a remise jeudi le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Source: ATS

02.03.2025, 18:07 heures

Ursula von der Leyen affirme qu'il faut «urgemment» réarmer l'Europe

«Nous devons urgemment réarmer l'Europe», a déclaré dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'issue d'un sommet crucial à Londres sur la sécurité européenne et la guerre en Ukraine.

Ursula von der Leyen, s'adresse aux médias alors qu'elle quitte un sommet sur l'Ukraine à Lancaster House, à Londres.
Photo: keystone-sda.ch

S'exprimant devant la presse, la dirigeante européenne a annoncé qu'elle présenterait «un plan global sur la manière de réarmer l'Europe» lors du sommet spécial de l'UE sur la défense jeudi prochain, évoquant la nécessité d'augmenter les dépenses de défense «sur une période de temps prolongée».

Source: AFP

02.03.2025, 17:04 heures

Washington suggère que Zelensky devrait peut-être partir

Les Etats-Unis ont encore fait monter la pression dimanche sur le président Volodymyr Zelensky, laissant planer l'idée que le dirigeant ukrainien pourrait devoir partir après le clash avec le président américain Donald Trump.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, s'exprime lors de la conférence annuelle Conservative Political Action Conference (CPAC), le 21 février 2025.

«Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre», a déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz.

«S'il devient évident que le président Zelensky, soit pour des motivations personnelles soit politiques, diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu'on a un vrai problème», a-t-il ajouté, interrogé sur la chaîne CNN.

Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont eu vendredi à la Maison Blanche une spectaculaire passe d'armes, Washington reprochant au dirigeant ukrainien de s'être montré irrespectueux et de manquer de gratitude envers les Etats-Unis pour ses efforts visant à mettre fin au conflit entre l'Ukraine et la Russie.

Source: AFP

02.03.2025, 16:40 heures

Un groupe de dirigeants élabore un plan de paix à soumettre aux États-Unis

Lors du sommet de Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé qu’un groupe de dirigeants européens travaillerait avec l’Ukraine sur un plan visant à mettre fin aux combats, avant de le présenter aux États-Unis.

«Ces derniers jours, nous avons convenu qu’un groupe d’entre nous élaborerait un plan avec l’Ukraine, que nous discuterons ensuite avec les États-Unis pour le faire avancer ensemble», a déclaré Starmer.

Il a souligné que, malgré le discours de Moscou sur la paix, la Russie poursuivait son «implacable agressivité». Il a insisté sur la nécessité de s’accorder sur les mesures à prendre pour instaurer «une paix par la force, dans l’intérêt de tous».

02.03.2025, 16:16 heures

Keir Starmer parle d'un «moment unique pour la sécurité de l'Europe»

Les dirigeants européens se trouvent face à «un moment unique pour la sécurité de l'Europe», a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'ouverture du sommet de Londres. Trouver une bonne solution pour l'Ukraine est "essentiel pour la sécurité de chaque pays ici et de nombreux autres aussi», a ajouté le chef du gouvernement britannique.

Photo: keystone-sda.ch

Volodymyr Zelensky a été accueilli chaleureusement par les dirigeants européens. «Nous sommes avec vous, (et le serons) aussi longtemps qu'il le faudra», lui a dit Keir Starmer, estimant que ce sommet représentait «un moment pour s'unir».

02.03.2025, 16:11 heures

Ces 18 hauts dirigeants politiques se réunissent pour le sommet sur l’Ukraine à Londres

Photo: keystone-sda.ch

Un sommet réunissant des chefs d’État et de gouvernement ainsi que d’autres dirigeants politiques se tient à Londres pour discuter d’un plan en faveur d’une paix durable en Ukraine. Le Premier ministre britannique a déclaré vouloir former une «coalition des volontaires» afin d’instaurer des garanties de sécurité européennes concrètes pour l’Ukraine.

La réunion se déroule dimanche après-midi au Lancaster House de Londres. Voici les personnalités accueillies par Starmer:

Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine

Emmanuel Macron, président de la France

Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres d’Italie

Olaf Scholz, chancelier d’Allemagne

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne

Donald Tusk, Premier ministre de Pologne

Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN

Jonas Gahr Støre, Premier ministre de Norvège

Hakan Fidan, ministre des Affaires étrangères de Turquie

Ulf Kristersson, Premier ministre de Suède

Mette Frederiksen, Première ministre du Danemark

Justin Trudeau, Premier ministre du Canada

Alexander Stubb, président de la Finlande

Dick Schoof, Premier ministre des Pays-Bas

António Costa, président du Conseil européen

Petr Fiala, Premier ministre de République tchèque

Ilie Bolojan, président par intérim de la Roumanie

Pedro Sánchez, président du gouvernement espagnol

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