Boris Johnson restera le Premier ministre britannique. Ébranlé par le «Partygate», il a dû faire face à une motion de censure de son parti conservateur. Celle-ci a échoué. Les choses ne se sont pourtant pas toujours passées aussi bien pour le fantasque politicien qui a déjà été renvoyé au moins deux fois au cours de sa carrière.
Le journal «The Times» a mis Johnson à la porte
Après ses études, le jeune Boris Johnson devient journaliste. Il décroche un emploi au «Times». Mais selon le «Mirror», sulfureux concurrent du journal vénérable, il a été licencié au bout d'un an. On lui reproche d'avoir falsifié une citation.
En 2001, l'actuel Premier ministre est élu député au Parlement. Il perd son poste parce qu'il aurait menti sur une liaison extraconjugale. Cela n'a toutefois pas mis fin à sa carrière politique: Boris Johnson devient maire de Londres en 2008, puis Premier ministre en 2019.
Les fêtes en plein confinement
De nombreux Britanniques ne pardonnent pas à Boris Johnson d'avoir permis des fêtes à Downing Street en plein confinement. La police londonienne enquête sur un total de douze soirées présumées au siège du gouvernement. Après avoir tout d'abord nié, il s'est excusé à plusieurs reprises.