Les résultats de cette étude, réalisée par l'Imperial College de Londres et Ipsos MORI sur plus de 98'000 volontaires entre le 24 juin et le 12 juillet, montrent également que les personnes entièrement vaccinées ont moins de chances de transmettre le virus.
«Ces résultats confirment nos données précédentes, qui montrent que deux doses de vaccin offrent une bonne protection contre l'infection», a souligné le Pr Paul Elliott, responsable de l'étude. Néanmoins il «existe toujours un risque d'infection, car aucun vaccin n'est efficace à 100%», a-t-il poursuivi, appelant à la «prudence».
Le rapport indique également que le nombre d'infections a été multiplié par quatre par rapport au dernier rapport publié fin mai, avec une personne sur 160 infectée, mais la progression semble ralentir.
Ces chiffres ne tiennent pas compte de la levée de l'essentiel des restrictions entrée en vigueur le 19 juillet en Angleterre, malgré l'explosion du nombre de cas attribuée au variant Delta, plus contagieux.
La dernière estimation de l'Office national des statistiques (ONS), portant sur la semaine qui s'est achevée le 24 juillet, concluait qu'une personne sur 65 était infectée en Angleterre.
Dans tout le Royaume-Uni, où 73% des adultes sont totalement vaccinés, l'épidémie a fait près de 130'000 morts.
(ATS)