«Même lors de la guerre de Sécession, jamais des insurgés n'avaient pénétré dans le Capitole, la citadelle de notre démocratie. Mais six mois plus tôt, des insurgés l'ont fait», a souligné le démocrate dans un communiqué, considérant que l'attaque du 6 janvier ne constituait pas une forme de «contestation», mais un «désordre».
Joe Biden y appelle également à «continuer à travailler pour protéger et préserver» la démocratie, et exhorte aux «gens de bonne volonté et de courage à se dresser contre la haine, les mensonges et l'extrémisme qui ont mené à cette violente attaque»
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Pour le président américain, il est ainsi nécessaire de «déterminer ce qui s'est passé pour que nous puissions nous en souvenir». «Cela nécessite que nous travaillions tous ensemble - démocrates, républicains, et indépendants - au nom de l'intérêt général pour restaurer la décence, l'honneur et le respect pour l'Etat de droit», a-t-il ajouté.
La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi avait annoncé en juin la création d'une commission spéciale sur l'assaut du Capitole, après le blocage par les républicains d'une commission d'enquête indépendante, sur le modèle exact de celle créée après le 11-Septembre. Les républicains estimaient que les investigations parlementaires déjà en cours et le travail de la police suffisaient.
Cette nouvelle commission spéciale, censée centraliser les multiples enquêtes parlementaires déjà lancées, sera dotée du pouvoir d'assigner des témoins et de réclamer des documents. Composée d'élus, elle risque d'être perçue comme moins impartiale.
Le 6 janvier, des milliers de partisans de Donald Trump s'étaient rassemblés au pied du siège du parlement américain après un de ses discours. Alors encore président, il les avait incités à empêcher les élus de certifier la victoire électorale de Joe Biden.
Plusieurs centaines de ces partisans avaient ensuite violemment attaqué le bâtiment, semant le chaos. Cinq personnes, dont un policier du Capitole, sont mortes.
(ATS)