«Le huitième vol d'essai de Starship est prêt à se tenir dès le vendredi 28 février, sous réserve de l'approbation des autorités de régulation», a indiqué la société spatiale américaine sur son site, évoquant un possible lancement à compter de 23H30 GMT (00h30 Heure suisse) depuis Boca Chica, au Texas.
Son dernier vol mi-janvier s'était soldé par l'explosion du second étage (vaisseau) de la fusée, entraînant une pluie incandescente de débris dans le ciel des Caraïbes, et de minimes dégâts matériels dans les îles Turques-et-Caïques.
Le régulateur américain de l'aviation, la FAA, avait ordonné une enquête et la suspension des vols. Selon SpaceX, cette enquête est désormais close et «plusieurs modifications» ont été réalisées sur la fusée «afin d'accroître la fiabilité de l'étage supérieur».
Une possible ingérence
Interrogée par l'AFP sur le sujet, la FAA n'a pas répondu. Sous la présidence de Joe Biden, Elon Musk avait souvent mis en cause cette agence, l'accusant d'exercer une surveillance excessive sur son entreprise. Sa grande proximité avec le président Donald Trump fait désormais craindre une possible ingérence dans l'action des autorités qui supervisent ses entreprises.
Lors de ce nouveau vol d'essai qui devrait durer plus d'une heure, SpaceX va tenter de rattraper le premier étage de Starship, une manoeuvre complexe et spectaculaire qu'elle a réussie en janvier pour la seconde fois.
Cette mégafusée doit permettre à SpaceX et Elon Musk d'atteindre la planète Mars et l'agence spatiale américaine, la Nasa, compte en utiliser une version modifiée pour ses missions Artemis destinées à retourner sur la Lune dans les prochaines années.