Le PKK avait annoncé ce jeudi 27 février sa dissolution ainsi qu'un cessez-le-feu avec la Turquie. Ce dernier est effectif «à partir d'aujourd'hui», a fait savoir l'organisation politique selon l'agence de presse ANF, qui lui est proche. «Tant que nous ne serons pas attaqués, nos forces ne mèneront aucune action armée.»
Le PKK répond ainsi à un appel de son fondateur, Abdullah Öcalan. Le leader, emprisonné depuis 1999 sur l'île-prison d'Imrali, avait appelé jeudi le PKK à déposer les armes et à se dissoudre. Ce dernier a toutefois posé quelques conditions: pour que cette mesure soit mis en œuvre, Öcalan doit par exemple être «en mesure de vivre et de travailler dans des conditions libres».
Dernier cessez-le-feu en 2013
Depuis les années 1980, le PKK lutte pour un Etat kurde ou un territoire autonome dans le sud-est de la Turquie. Entre-temps, le groupe politique dit avoir renoncé à la revendication d'un Etat indépendant. Son quartier général se trouve dans les montagnes irakiennes de Kandil. Jusqu'à présent, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts.
La dernière fois qu'un cessez-le-feu a été déclaré, c'était en 2013, mais le processus de paix a échoué à l'été 2015.
