Une Ukrainienne aurait été tuée en pleine rue par les forces russes
Une civile ukrainienne aurait été tuée par des soldats russes dans la commune de Lyman, dans l'oblast de Donetsk, selon un communiqué du parquet ukrainien sur Telegram. Une vidéo de l'incident a été publiée.
Selon cette vidéo, la femme se promenait dans une rue sans se douter de rien lorsque des soldats russes lui ont tiré dessus, la tuant. Le parquet général ukrainien a ouvert une enquête pour crime de guerre et meurtre.
Moscou revendique la prise d'un village près de Kourakhové dans l'est de l'Ukraine
La Russie a revendiqué jeudi la prise d'un village près de Kourakhové, dans l'est de l'Ukraine, l'un des secteurs du front où ses troupes avancent face à une armée ukrainienne sur le recul depuis plusieurs mois. Les forces russes «ont continué à avancer profondément dans les défenses de l'ennemi et ont libéré la localité de Voznessenka», dans la région orientale de Donetsk, a affirmé le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien des combats.
Voznessenka se trouve à moins de 10 kilomètres au nord de Kourakhové, une cité qui comptait environ 18'000 habitants avant le conflit, et qui abrite notamment à proximité un important gisement de lithium, un minerai rare. L'armée russe se trouve actuellement aux portes des faubourgs de cette ville, située à proximité d'un réservoir.
Assaut russe «stoppé»
Plus au nord, la ville de Pokrovsk, important noeud ferroviaire et routier pour les troupes ukrainiennes, est elle aussi menacée de conquête par les forces russes. Toujours sur le front est, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait assuré mercredi dans son allocution quotidienne que l'armée de Moscou «tentait d'élargir son offensive, en particulier dans la zone de Koupiansk», à 40 km de la frontière russe.
La ville de Koupiansk, où vivaient plus de 25'000 habitants avant le conflit, a été occupée par l'armée russe entre fin février 2022 et début septembre de la même année, quand les forces ukrainiennes, à la faveur d'une contre-attaque réussie, avait repris le contrôle de la zone.
L'armée ukrainienne a affirmé jeudi avoir «stoppé» la veille l'assaut russe, indiquant toutefois que des combats avaient actuellement lieu «dans la périphérie» de Koupiansk, à ce stade «entièrement sous contrôle» de Kiev.
Source: AFP
L'Ukraine revendique l'assassinat d'un officier russe en Crimée
L'Ukraine a organisé une «opération spéciale» pour «liquider» un officier de la flotte russe de la mer Noire tué mercredi dans l'explosion d'une voiture piégée en Crimée annexée, a indiqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité.
Il s'agit d'une «opération spéciale réussie du SBU», a affirmé cette source. L'officier était «un criminel de guerre qui a ordonné le lancement de missiles de croisière depuis la mer Noire sur des cibles civiles en Ukraine» et représentait «une cible absolument légitime», a-t-elle encore soutenu.
Source: AFP
Alerte aérienne dans toute l'Ukraine
Les autorités ukrainiennes ont déclenché une alerte aérienne à l'échelle de tout le pays mercredi, confronté selon sa présidence à une attaque russe de missile contre sa capitale, Kiev. Le président russe Vladimir «Poutine est en train de lancer une attaque de missile sur Kiev», a écrit sur Telegram Andriy Yermak, le chef de cabinet du chef de l'Etat Volodymyr Zelensky.
L'armée de l'air ukrainienne avait mis en garde plus tôt contre l'entrée dans l'espace aérien du pays d'un missile qui volait en direction de Kiev. La Russie pilonne des zones civiles à travers l'Ukraine depuis le début de l'offensive lancée en février 2022 par Moscou.
Les Etats-Unis confirment que des soldats nord-coréens se battent en Ukraine
«Je peux confirmer que plus de 10'000 soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie, la plupart sont arrivés dans la région de Koursk, ou ils ont commencé à s'engager dans des opérations de combat avec les forces russes», a déclaré mardi le porte-parole du département d'Etat américain, Vedant Patel.
Selon Kiev, quelque 50'000 soldats, dont plusieurs milliers de soldats nord-coréens, ont été déployés afin de reconquérir les zones de la région russe de Koursk encore occupées par l'Ukraine.
Source: ATS
Sept cents Ukrainiens vivant en Europe rejoignent l'armée
Près de 700 volontaires ukrainiens vivant en Europe se sont inscrits pour rejoindre la Légion ukrainienne, une nouvelle formation de l'armée censée ensuite être déployée contre les troupes russes sur le front, a annoncé mardi le ministère ukrainien de la Défense.
Soumises à de lourdes pertes après bientôt trois ans d'invasion russe, les forces ukrainiennes cherchent à recruter parmi les centaines de milliers d'hommes ukrainiens vivant en Europe, notamment en Pologne et en Allemagne. Certains avaient fui leur pays illégalement, justement de peur d'être mobilisés.
Kiev avait annoncé début octobre avoir ouvert un premier bureau de recrutement dans la ville polonaise de Lublin, dans le but d'encourager les Ukrainiens à s'enrôler de l'étranger dans l'armée.
Source: AFP
Blinken en Europe pour soutenir l'Ukraine après l'élection de Trump
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se rend mardi à Bruxelles pour des entretiens d'urgence avec les Européens afin de tenter d'accélérer l'aide à l'Ukraine avant l'arrivée au pouvoir du président élu Donald Trump. Le secrétaire d'Etat rencontrera mercredi des responsables de l'Otan et de l'Union européenne «afin de discuter du soutien à l'Ukraine dans sa défense contre l'agression russe», a déclaré dans un communiqué son porte-parole Matthew Miller.
Le déplacement d'Antony Blinken ressemble fort à un voyage d'urgence dans la capitale belge et européenne, sur fond d'inquiétudes de l'Ukraine et de nombre de capitales sur le Vieux continent sur la pérennité du soutien à Kiev après la réélection de Trump le 5 novembre, à quoi s'ajoute une crise politique en Allemagne.
L'ancien président des Etats-Unis (2017-2021), qui fera son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, est déjà à la manœuvre: il s'est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi qu'avec le président russe Vladimir Poutine pour lui demander de ne pas provoquer d'escalade dans la guerre, selon le «Washington Post».
Mais le Kremlin a démenti que les deux hommes se soient parlés, une «pure invention» selon Moscou. Donald Trump s'apprêterait aussi, selon la presse américaine, à nommer l'influent sénateur de Floride Marco Rubio comme son secrétaire d'Etat. Ce dernier a récemment estimé qu'il «faut mettre fin» à la guerre en Ukraine, dans une «impasse» selon lui.
Source: AFP
Poutine voulait faire exploser une bombe nucléaire en Ukraine
Comme le rapportent les médias britanniques, Vladimir Poutine était sur le point de faire exploser une bombe nucléaire sur l’Ukraine en octobre 2022. En Grande-Bretagne, des réunions de crise ont même été convoquées en raison des conséquences.
À l’époque, l’ancienne Première ministre Liz Truss était toujours en poste. Ils disent disposer de cartes météorologiques pour se préparer aux effets des radiations sur la Grande-Bretagne. Les experts en catastrophes du gouvernement britannique craignaient qu'en cas d'explosion, des matières radioactives soient transportées sur 2700 kilomètres à travers l'Europe. Ces détails ont été rendus publics dans une biographie actualisée de Truss.
Crainte que Trump n'abandonne l'Ukraine
Dans un autre livre, celui du journaliste du Watergate Bob Woodward, on peut lire que les Etats-Unis s'attendaient à une frappe nucléaire de Poutine avec une probabilité de 50%. Des sources auraient alors fait savoir au «Sun» que la menace avait augmenté de manière dramatique.
Le fait que ces révélations soient désormais publiques est lié à la crainte que Donald Trump n'abandonne l'Ukraine lorsqu'il reviendra à la Maison Blanche. Certes, Trump a téléphoné à Selenski après son élection et a continué à lui assurer son soutien, mais le fait que son fils se moque de Selenski dans une vidéo et affirme que son « argent de poche est bientôt épuisé » continue à attiser les craintes.
«Une aide militaire immédiate» signée entre la Corée du Nord et la Russie
La Corée du Nord a ratifié un accord de défense historique avec la Russie, scellant leur rapprochement dans le contexte de la guerre en Ukraine, a rapporté mardi KCNA. Il prévoit «une aide militaire immédiate» réciproque en cas d'attaque contre l'un des deux pays.
L'accord «a été ratifié sous la forme d'un décret» signé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un le 11 novembre, a précisé l'agence officielle nord-coréenne, au lendemain de l'annonce à Moscou que le président russe Vladimir Poutine a également signé ce traité de défense mutuelle.
Selon Kiev, quelque 11'000 militaires nord-coréens seraient déjà déployés en Russie et ont commencé à combattre contre les Ukrainiens en territoire russe, dans la région de Koursk dont une petite partie est occupée par les forces ukrainiennes à l'offensive depuis août. Le Kremlin a jusqu'à présent éludé les questions sur cette présence de renforts nord-coréens.
Source: ATS
Une frappe russe a «endommagé» un barrage dans l'est de l'Ukraine
Une frappe russe a «endommagé» un barrage sur un réservoir de l'est de l'Ukraine. Les dégâts provoquent une importante montée du niveau des eaux sur une rivière, créant «une menace» d'inondations pour des localités voisines, a affirmé lundi le gouverneur local.
«Les Russes ont endommagé le barrage du réservoir de Kourakhové», a déclaré Vadym Filachkine sur Telegram. «Cette attaque menace potentiellement les habitants des localités situées sur la rivière Vovtcha dans les régions de Donetsk et de Dnipropetrovsk», a-t-il ajouté.
Le niveau des eaux de cette rivière près du village de Velyka Novossilka «est monté de 1,2 mètre» mais «aucune inondation n'a été signalée jusqu'à présent», a affirmé le gouverneur. Ce réservoir est situé près de la ville de Kourakhové, à proximité immédiate du front, dans un secteur où les troupes russes se sont rapprochées en venant de l'est ces dernières semaines.