«Des combats acharnés ont lieu dans les quartiers nord (de Bakhmout) pour chaque rue, chaque maison, chaque cage d'escalier», a indiqué le patron du groupe paramilitaire russe, Evguéni Prigojine, dont les hommes sont en première ligne sur place.
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«Les forces armées ukrainiennes ne battent pas en retraite. Elles se battent jusqu'au dernier homme», a-t-il déclaré, cité par son service de presse sur Telegram.
L'état-major ukrainien a lui confirmé sans détailler des combats et bombardements qui se poursuivent dans plusieurs points de l'est du pays où les troupes russes ont réalisé de petits gains territoriaux ces dernières semaines.
A Kharkiv, dans le nord-est, les autorités ont rapporté deux frappes russes ayant fait au moins cinq blessés et endommagé des immeubles résidentiels.
«Le nombre de blessés est passé à quatre personnes. Un agent de sécurité d'un établissement d'enseignement supérieur a également été blessé dans un deuxième tir de missile», a indiqué le chef de l'administration militaire régionale de Kharkiv, Oleg Synegubov.
Il a publié sur Telegram des photos d'un bâtiment aux vitres soufflées et au toit partiellement effondré.
Selon le Parquet régional, qui a aussi fait état de cinq blessés, les troupes russes ont tiré deux missiles S-300 sur la ville.
Une situation qui se complique
Samedi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait reconnu que la situation se «compliquait» sur le front, notamment à Bakhmout, ville où se déroule depuis des mois l'essentiel des combats et où les deux camps sont confrontés à de lourdes pertes.
Il a également cité Vougledar où les troupes russes sont à l'offensive et Lyman, ville reprise aux Russes lors d'une contre-offensive ukrainienne en 2022.
Selon le gouverneur de la région de Donetsk, dans l'est, quatre personnes ont été tuées et onze blessées ces dernières 24 heures dans la zone.
(ATS)