Le maire d'opposition d'Istanbul, Ekrem Imamoglu a été interpellé mercredi matin, selon son entourage, des médias locaux citant une enquête pour corruption comme raison de son arrestation.
«Des centaines de policiers sont arrivés à ma porte. Je m'en remets à ma nation. La police fait irruption chez moi et frappe à ma porte», a annoncé Ekrem Imamoglu sur X. Un de ses collaborateurs a indiqué à l'AFP qu'Ekrem Imamoglu avait ensuite été arrêté et conduit dans les locaux de la police.
Selon les médias locaux qui citent un communiqué du bureau du procureur d'Istanbul, Ekrem Imamoglu est accusé d'être "à la tête d'une organisation criminelle à but lucratif" dans le cadre de l'enquête sur la corruption, ainsi que "d'aide au PKK", Parti des travailleurs du Kurdistan, considéré comme terroriste par Ankara dans le cadre d'une deuxième enquête. L'Université d'Istanbul avait annulé mardi le diplôme d'Ekrem Imamoglu, ajoutant un obstacle supplémentaire à son éventuelle candidature à la présidence turque.
Le maire d'Istanbul accusé de soutien à une organisation terroriste
Ekrem Imamoglu fait en outre l'objet de deux procédures pour «corruption» et «soutien à une organisation terroriste», a affirmé le ministre de la Justice Ylmaz Tunc.
«Dans le cadre de cette enquête, (sept) suspects, dont le maire de la métropole d'Istanbul, sont accusés d'avoir aidé une organisation terroriste en y étant associés», a déclaré le ministre confirmant une information de presse.