Ces animaux à l'aspect exotique attrayant sont issus de croisements entre chats domestiques et chats sauvages, explique la PSA lundi dans un communiqué. En Suisse, la race hybride la plus répandue est le chat du Bengale. Avec 12'500 individus actuellement enregistrés, leur population a doublé au cours des quatre dernières années. Le boom se reflète également dans les importations, qui ont quadruplé au cours de cette même période. En 2022, près de 400 animaux ont été importés.
Les besoins de mouvements et de liberté de ces félins sauvages sont supérieurs à ceux des chats domestiques. Il est donc difficile de les garder en intérieur. En extérieur pourtant, leur grande habileté à chasser et les conflits réguliers avec leurs congénères posent également problème, regrette l'association. Selon la PSA, certains propriétaires se retrouvent alors «dépassés» et le nombre de chats hybrides recueillis par les refuges, majoritairement des chats du Bengale, a fortement augmenté.
L'organisation de protection des animaux rappelle qu'accoupler un chat domestique avec un chat sauvage est interdit sur le sol helvétique. De plus, un chat dont la composante sauvage représente plus de 50% est considéré comme un animal sauvage en vertu de la loi, rappelle la PSA. Les chats importés proviennent quant à eux d'élevages étrangers aux conditions d'élevage et de détention «souvent désastreuses», écrit l'association qui demande une modification de la loi afin que les obligations en matière d'élevage et de détention de chats hybrides soient renforcées.
(ATS)