Les balades en raquettes à neige continuent d’avoir le vent en poupe cet hiver. C’est une lame de fond que la pandémie n’aura fait qu’accentuer, rendre visible: celui d’un retour à la nature, le plus simplement possible. Plus encore qu’un grand bol d’air, c’est bien l’envie de retrouver des plaisirs simples, enfantins, le goût d’un flocon de neige sur la langue, une trace de soi laissée dans cet or blanc, qui pousse de nombreux citadins à se retrouver aux pieds des montagnes.
Découvrez de merveilleux paysages hivernaux avec les raquettes à neige ultramodernes et légères SH100 EASY de Quechua by Decathlon. Leur matière souple EVA permet de marcher, sauter, s'aventurer facilement, et leur fixation en 3 sangles scratch s'adapte à toute pointure du 36 au 42! Le facteur plaisir lors de vos randonnées enneigées est garanti! Disponibles dans nos 26 magasins en Suisse ou sur decathlon.ch
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En quête de contemplation
L’hiver dernier, malgré les restrictions concernant la pratique du ski alpin en Suisse, et la fermeture des installations mécaniques chez nos voisins français et italiens, il y avait foule à la montagne.
Bram Van Heugten est un témoin privilégié de ce phénomène, il habite au pied du Mont-Blanc, (à Passy). Cet expert en randonnée d’hiver de la marque Quechua (Groupe Decathlon) est aux premières loges pour observer cet engouement. «Les gens ont découvert, ou redécouvert, la luge, le ski de fond, le ski de randonnée et plus simplement la randonnée, avec ou sans raquettes. Marcher dans la neige est l’activité la plus propice à l’observation, à la contemplation, c’est une façon d’ouvrir des portes sur des espaces naturels incomparables», assure Bram Van Heugten.
Mais il ne faudrait pas oublier que la randonnée, c’est également, et d’abord, une pratique sportive qui nécessite une certaine condition physique, un équipement adéquat et quelques informations sur son environnement. Même en moyenne montagne, mieux vaut ne pas se lancer à l’improviste sur des chemins enneigés.
Il existe des championnats du monde de raquettes à neige
C’est LE sport par excellence accessible au plus grand nombre, à toute personne sachant mettre un pied devant l’autre. Reste que la marche demande un effort constant de tous les muscles, à la recherche de l’équilibre, pour ne pas tomber. Et dans la neige, cet effort est plus soutenu. «Ce n’est pas un sport d’une grande intensité mais on peut aussi le pratiquer de manière plus extrême en haute montagne ou tout simplement en accélérant le rythme dans les descentes, souligne Bram Van Heugten. D’ailleurs, certains randonneurs n’hésitent pas à courir raquettes aux pieds et à tenter quelques acrobaties» ! Il existe même des compétitions de raquettes à neige : les championnats d'Europe ont eu lieu il y a quelques jours seulement dans le Tyrol du Sud.
Un randonneur marche, en moyenne, deux fois moins vite dans la neige que sur un terrain sec. Mieux vaut donc s’informer auprès des offices du tourisme ou des bureaux des guides sur les parcours proposés et leur durée, histoire de rentrer à bon port dans les meilleures conditions. Aujourd’hui, nombre de stations proposent des parcours spécifiques pour la randonnée en raquettes dont le balisage indique les temps de parcours. Les randonneurs peuvent également faire appel à un guide de moyenne montagne si l’envie leur prend de sortir des chemins balisés.
Des chaussures chaudes et la règle des trois couches
Les chaussures restent bel et bien l’accessoire essentiel du randonneur. Chaudes, doublées, dotées de semelles avec des crampons spécifiques, et de préférence mi-haute, voire haute, afin de bien tenir la cheville et de minimiser ainsi les risques de blessure. «Pour les plus précautionneux, il est conseillé de se munir d’une paire d’antiglisse ou de micro-crampons qui se fixent en quelques secondes sous n’importe quelle chaussure. C’est rassurant et ça ne prend pas de place dans un sac à dos», conseille l’expert. Autre astuce, les guêtres, le meilleur moyen d’éviter que la neige ne rentre dans les chaussures - et donc de garder les pieds au sec.
Quant aux vêtements, on privilégiera un équipement différent de celui du ski alpin. La meilleure tenue? Celle qui respecte la règle des trois couches: respirante, thermique et isolante. «Marcher dans la neige, c’est très très fatigant, rappelle Bram Van Heugten. Si l’on est trop équipé et que l’on transpire, cette humidité va se refroidir et notre balade se transformera en vrai cauchemar».
Indispensable également, une paire de bâtons d’hiver équipés de rondelles plus larges qui évitent de s’enfoncer dans la neige. « Ils sont essentiels pour un bon équilibre et la prévention des chutes, souligne ce spécialiste de la randonnée. De plus, ils facilitent certains passages plus difficiles, notamment en montée ou en descente. Et pour la silhouette, les bâtons sont idéals puisqu’ils sollicitent les muscles du haut du corps».
Tout bon randonneur ne partira pas sans son sac à dos. Gourde, nourriture, crème solaire, lunettes de soleil, gants. À ses indispensables accessoires viendra s’ajouter pour les plus aventuriers, une carte en papier - avec le froid, les appareils ont moins d’autonomie- , une boussole et le matériel de sécurité conseillé en montagne, soit le trio: DVA (appareil de détection de victime d’avalanche), pelle et sonde. «Cette liste peut faire peur, mais il ne faut pas oublier qu’une sortie en raquette peut aussi être dangereuse en haute montagne et dans des endroits où les risques d’avalanches sont élevés».
La nouvelle raquette est arrivée
Finie l’image un peu vieillotte, «old school» voire ringarde des raquettes. «Mais force était de constater que cet objet n’avait que très peu évolué en 40 ans, contrairement aux skis alpins ou de fond, par exemple, raconte Bram. Après plusieurs entretiens, certains randonneurs racontaient même qu’ils étaient déçus de leur expérience, gênés par le mouvement saccadé de leurs pas dû à la rigidité des raquettes, par le bruit de celles-ci sur la neige et par des réglages trop compliqués. Bref, de nombreux randonneurs préféraient finir leur balade à pieds, leurs raquettes accrochées au sac à dos ou portées à la main – là encore pas toujours très pratique!».
Après trois ans de recherche, d’observation, d’interviews et de tests, Quechua entame cet hiver sa première grande révolution. «Il existe aujourd’hui des raquettes beaucoup plus faciles à régler, avec seulement trois scratchs, et surtout d’une incroyable légèreté et souplesse grâce à son tamis en EVA (ethylène-acetate de vinyle) un matériau que l’on retrouve également dans la semelle des baskets. Ces raquettes épousent le pied du randonneur comme les palmes celui du nageur!», se félicite Bram Van Heugten.
Voilà de quoi satisfaire les amoureux des randonnées d’hiver, anciens ou nouveaux; des sportifs un peu à part, à la recherche d’évasion dans le plus grand respect de l’environnement et de la faune, en totale harmonie avec la nature.
Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.
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